Contester dans ses principes, le parti communiste chinois a su démontrer en 50 ans comment il a réussit une transition d'un pays en voie de développement, à première puissance économique ! Evidemment, il a céder au capitalisme, mais un capitalisme sous contrôle d'état. Une ouverture au monde, qui lui a permis de devenir une puissance économique à terme, ou, lorsqu'elle était vue comme l'usine à fabriquer pour l'occident, s'est émancipée et fabrique désormais pour elle même. Du coup, l'occident se retrouve non plus avec un partenaire, mais avec un concurrent. Et force est de constater, que si la dureté du régime est aujourd'hui mis en avant, on n'en avait pas fait ombrage il y a 30 ans, lorsqu'elle fournissait à bas coût, des produits manufacturés revendus avec de la grosse marge sur les marchés occidentaux.
La Chine a permit à des grandes entreprises de devenir des empires, sauf que les empires commencent à trouver la Chine trop gourmande. De plus, face à une situation économique mondiale au bord du gouffre, la Chine de par son système, s'affranchit volontiers des règles du jeu du fait d'un pouvoir autoritaire qui n'hésite pas à trafiquer ses chiffres, nationaliser ce qui peut être systémique, et faire tourner de la planche à billet autant que faire se peut, tant que le Yuan trouvera en face de lui des devises toutes aussi dans le trou.
Voici donc de quoi enrichir l'évolution d'un pays, complexe, dont l'histoire est tout aussi importante pour comprendre son fonctionnement, ses enjeux, ses particularités, sur lesquels je dis souvent que, comparer la Chine avec une démocratie occidentale, c'est comme comparer un jeu de dame et un jeu d'échec.
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