jeudi 3 novembre 2022

MINIVER EUROPEEN

 

Le projet de libération de Twitter de Musk contrecarré par une nouvelle loi Européenne

Musk aurait l’intention de réduire la modération, mais de tels plans pourraient entrer en conflit avec les nouvelles lois européennes concernant les discours dits de haine.

Parmi les divers défis qu’Elon Musk doit relever en tant que nouveau propriétaire de Twitter, l’un des plus importants pourrait être celui de l’Union européenne, surtout s’il poursuit ses efforts pour rétablir la liberté d’expression sur la plateforme.

Et comme le rapporte John Cody pour Remix News, après que Musk ait tweeté que « l’oiseau est libre ! » suite à son achat de Twitter, le commissaire européen Thierry Breton l’a mis en garde, écrivant :

« En Europe, l’oiseau volera selon nos règles [de l’Union européenne]. »

Traduction:
Musk: L’oiseau est libre.
T. Breton: En Europe, l’oiseau volera selon nos règles.

Breton a simplement écrit « DSA » [Digital Services Act/Loi sur les services numériques] , faisant référence au « règlement européen sur les services numériques », qui est une loi large, mais dont l’un des éléments fondamentaux est conçu pour réglementer et restreindre les discours sur le web sous couvert de « lutte contre les discours de haine ».

En substance, la DSA donne à l’UE de larges pouvoirs pour censurer les dissidents et les discours politiques qu’elle considère comme une menace pour le pouvoir de l’establishment libéral de gauche.

« La loi sur les services numériques et la loi sur les marchés numériques visent à créer un espace numérique plus sûr où les droits fondamentaux des utilisateurs sont protégés et à établir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises », peut-on lire dans la description de la loi sur le site de la Commission européenne.

Le Conseil européen décrit comment la loi sur les services numériques fonctionnera en principe, en écrivant :

« La DSA suit le principe selon lequel ce qui est illégal hors ligne doit également être illégal en ligne.
Elle vise à protéger l’espace numérique contre la diffusion de contenus illicites, et à assurer la protection des droits fondamentaux des utilisateurs. »

Thierry Breton (image également en tête d’article), commissaire Européen, homme d’affaires, ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie au sein du gouvernement Raffarin III de 2005 à 2007, puis enseignant à la Harvard Business School (2007-2008)

« Les obligations introduites sont proportionnées à la nature des services concernés et adaptées au nombre d’utilisateurs, ce qui signifie que les très grandes plateformes en ligne (VLOP- Very Large Online Platform) et les très grands moteurs de recherche en ligne (VLOSE – Very Large Online Search Engines) seront soumis à des exigences plus strictes.

Les services comptant plus de 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans l’Union européenne entreront dans la catégorie des très grandes plateformes en ligne et des très grands moteurs de recherche. »

Musk aurait des plans pour réduire la modération, mais ces plans pourraient entrer en conflit avec la DSA, qui exige que les plateformes participent à ce qui est susceptible d’être une modération agressive du contenu.

La loi n’est pas encore en vigueur, mais on s’attend à ce qu’elle restreigne radicalement la liberté d’expression en Europe.

« La DSA sera directement applicable dans toute l’UE et s’appliquera dans quinze mois ou à partir du 1er janvier 2024, la date la plus tardive étant retenue, après son entrée en vigueur. En ce qui concerne les obligations des très grandes plateformes en ligne et des très grands moteurs de recherche en ligne, la DSA s’appliquera à partir d’une date antérieure, c’est-à-dire quatre mois après leur désignation », peut-on lire sur le site.

Qui, pour vérifier les « discours de haine et de désinformation » ?

On ne sait pas exactement ce qui constituera un « discours de haine » ou une « désinformation », ni qui sera l’arbitre de ces désignations, mais par exemple, la grande majorité des vérificateurs de faits (fact checkers) travaillant pour Facebook en Europe centrale et orientale sont financés par l’oligarque milliardaire George Soros, ce qui signifie que les personnes opposées à l’immigration de masse, aux restrictions de la liberté d’expression ou aux défenseurs des valeurs familiales traditionnelles peuvent être désignées comme des pourvoyeurs de « discours de haine » et être soumises à des amendes ou à la censure en vertu de l’AVD.

George Soros, financier milliardaire américain et fondateur de l’Open Society.

Défis et menaces auxquels Musk devra faire face

En plus de l’ASD, Musk a sans aucun doute de nombreux défis à relever, y compris une fuite potentielle des annonceurs qui pourraient boycotter sa plateforme, ainsi que des restrictions d’applications sur Google Play et Apple Store, à moins que Musk ne réglemente la plateforme selon les normes dictées par les entreprises technologiques rivales.

Elon Musk

En outre, Musk pourrait également faire face à des menaces provenant de nombreuses sources différentes, y compris, par exemple, les hôtes qui coupent le support du cloud, comme ce qui est arrivé à Parler [média social alternatif américain et conservateur] peu après les élections de 2020.

Les banques pourraient également arrêter les paiements et les régulateurs américains pourraient être en mesure d’infliger des amendes et de harceler sa plateforme.

La réalité est que Twitter présente déjà beaucoup de discours qui pourraient entrer dans la catégorie des « discours de haine », selon la définition vague du mot par l’UE.

Le Conseil européen décrit comment l’ASD fonctionnera en principe, en écrivant :

« L’ASD suit le principe selon lequel ce qui est illégal hors ligne doit également être illégal en ligne.
Elle vise à protéger l’espace numérique contre la diffusion de contenus illicites et à assurer la protection des droits fondamentaux des utilisateurs. »

Un certain nombre d’organisations qui sont soutenues par l’oligarque milliardaire George Soros et sa Fondation Open Society figurent sur la liste des « parties prenantes » de l’ASD, notamment Avaaz et Amnesty International.

Thierry Breton est également partie prenante, tout comme des entreprises technologiques de premier plan telles que Google, IBM, Facebook et Twitter, ainsi que des ONG militantes comme HateAid.

Source https://geopolitique-profonde.com/2022/11/03/twitter-restera-censure-merci-ue/ adapté de l'article de https://www.zerohedge.com/political/left-wing-eu-commissioner-warns-musk-bird-will-fly-our-rules

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire