VALLS DANS TOUTE SA SPLENDEUR

Manuel Valls intervient sur France Inter, et réaffirme sa lutte contre le terrorisme. Sauf qu'évidemment, on ne peu pas changer son fusil d'épaule. Les amis restent l'Arabie Saoudite et le Qatar. Mieux encore, selon le premier ministre, il y a des liens qu'on ne peu ignoré entre DAESH  et le président Syrien, Bashar al Assad ainsi qu'avec l'Iran. Ce qui veut dire que la position du premier ministre est de mettre les islamistes, Assad, et l'Iran dans le même panier.

Oublié le fait que DAESH est une entité qui a débordé sur l'intervention de l'ASL contre Bashar al Assad. Oublié le fait que l'Iran n'a absolument aucun intérêt dans l'existence de DAESH du fait que l'état islamique a pour fonction d'éradiquer les pouvoirs chiites, et de ce fait, est ennemis de l'Iran. Oublié le fait que des combattants iraniens ont été envoyer en renfort avec l'armée syrienne pour combattre les islamistes de DAESH. Oublié le fait qu'Assad a dénoncé les participations et les manipulations occidentales.

Evidemment, une certaines presses alignés confortent les positions du premier ministre. Le Point, qui en 2014, appuyait la thèse que Assad se serait servit de jihadiste pour simulé d'être un rempart contre l'état islamique, alors accusé d'être à l'origine de l'attaque chimique du mois d'Aout (dont d'ailleurs, les enquêtes n'ont finalement pas abouties, vu que finalement, trop de donné vont contre cette thèse du fait de l'origine des armes qui aurait transité par l'Arabie Saoudite). Libération, qui lui aussi en 2014 a fait passer Assad pour un barbare, mettant au même niveau le dirigeant Syrien que les barbares de l'état islamique, entre autres presses qui ont suivit la ligne de conduite de l'époque.

Sauf que si vous avez regardé le post sur le Dessous des Cartes, sur la guerre au sein de l'Islam, toutes ces théories ne tiennent pas debout. D'un parce que Assad est un Alaouites, une mouvance dissidente du chiisme, et de ce fait plus proche de l'Iran, tout en étant plus laïc. De deux, l'état islamique est un melting pot des deux courants mais dans leurs tenants féodaux et extrémistes, majoritairement reconnu comme étant de dominance sunnite et par conséquent contre les chiites laïc et progressistes. De trois, l'intérêt est commun pour Israel et les Saoudiens d'éradiqué les mouvances et gouvernances chiites, dont le croissant chiite qui s'étant de l'Iran, jusqu au Nord Liban, avec des poches aux Yemen, Bahrain, pour les plus importante. Sachant que les chiites du Bahrain ont été sévèrement réprimé par des forces Saoudiennes, lors d'une manifestation qui n'avait rien de confessionnel mais purement politique, contre le régime Sunnite du pays.