On le sait, si en France, Renault reste une marque qui fait des ventes, le marché de l'automobile c'est considérablement mondialisé, et la concurrence ne fait pas de cadeau. Les allemands, les japonais, coréen, chinois, britanniques, l'ont très bien compris, et depuis ce temps, ont réussit à développer et exporter leurs véhicules. A contrari des régies françaises qui même si elles ont développées dans des pays africains, de l'Est et un peu en amérique latine, n'ont pas su s'adaptées en temps et en heure aux mouvances du marché. Véhicules trop techniques, qui les mettent à des niveaux trop élevés en matière de prix de vente, et ce sont plus particulièrement les asiatiques qui ont grapillé du marché niveau qualité prix, et les allemandes, en matière performances et qualités.
Depuis 30 ans, les régies françaises ont été pleurées dans les jupes de l'état pour permettre de doper le marché et sauver leurs marges. De la Baladurette à la Jupette, des restrictions toujours plus serrés des contrôles techniques aux primes à la casse, il est arrivé un moment ou à force de se faire soutenir par des mesures d'états, le jour ou les caisses sont vides, ou l'économie mondiale voit ses compteurs aux rouges un peu partout, et qu'une pandémie met le monde à l'arrêt, la seule issue pour continuer à exister, c'est la fusion, l'acquisition, le partenariat, l'alliance avec l'ancien concurrent. Aujourd'hui, la plupart des marques automobiles existent parce qu'elles se rachètent entre elles, et qu'elles valorisent sur les marchés leurs valeurs plutôt que leurs compétitivités. Mais avec l'affaire Carlos Gosne, Renault–Nissan–Mitsubishi Alliance a du mal à garder sa position de 9ème constructeur automobile mondiale en nombre de productions (on dit bien production et non ventes !) tant cette affaire a révélé aussi des problèmes collatéraux dans le marché mondiale. Le fait que les baisses des ventes, les besoins de véhicules écologiques et bons marchés, ne rentrent pas vraiment dans les lignes de conduite des constructeurs qui sont de plus en plus dans la ligne de mire de fraudes, d'échecs commerciaux comme de développements surréalistes.
Le constructeur français est en pleine difficulté. Un projet de restructuration a été rendu public vendredi matin. Reportage à l’usine Renault de Flins, un des sites historiques de la marque au losange désormais en sursis.
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