L'administration Trump a déclaré qu'elle ne pouvait plus certifier l'autonomie politique de Hong Kong par rapport à la Chine, une décision qui pourrait déclencher des sanctions et avoir des conséquences d'une grande portée sur le statut commercial spécial de l'ancienne colonie britannique avec les États-Unis.
Le secrétaire d'État Michael Pompeo a annoncé la décision mercredi, une semaine après que le gouvernement de Pékin a déclaré son intention de voter une loi sur la sécurité nationale restreignant les droits et libertés des citoyens de Hong Kong.
"Hong Kong ne continue pas à garantir un traitement en vertu des lois américaines de la même manière que les lois américaines étaient appliquées à Hong Kong avant juillet 1997", a déclaré Pompeo dans un communiqué. "Aucune personne raisonnable ne peut affirmer aujourd'hui que Hong Kong conserve un degré élevé d'autonomie par rapport à la Chine, compte tenu des faits sur le terrain."
Cette décision intervient alors que les tensions entre les deux plus grandes économies du monde continuent de s'intensifier, alimentées par les accusations du président Donald Trump selon lesquelles la Chine a tardé à révéler le péril du coronavirus. Trump a menacé Beijing pour sa gestion de la pandémie et, plus récemment, pour prendre plus de contrôle sur Hong Kong.
Une conclusion sur l'autonomie de Hong Kong a été imposée par la loi de Hong Kong sur les droits de l'homme et la démocratie de l'année dernière. La loi signée par Trump exige une telle certification chaque année.
La décision de Pompeo ouvre la porte à une gamme d'options, des restrictions de visa et gel des avoirs pour les hauts fonctionnaires à éventuellement imposer des tarifs sur les marchandises en provenance de l'ancienne colonie.
"Les États-Unis soutiennent le peuple de Hong Kong dans sa lutte contre le déni croissant du PCC de l'autonomie qui lui a été promise", a déclaré Pompeo, se référant au Parti communiste chinois.....
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