vendredi 10 juillet 2020

PÉRIL EN LA DEMEURE


Savez vous comment l'économie mondiale tient à l'heure actuelle ?

Imaginez une maison complètement à l'abandon, sous bassement, murs, toit, tout y est pourris de A jusqu'a Z, et vous voyez débarqué des ouvriers pour en réparer, le toit. Pourquoi réparer le toit lorsque la maison n'est plus saine ?

C'est ce que font les banques centrales du monde aujourd'hui : elles «réparent» le sommet en renflouant les banques et prétendent que cela réparera le reste de l'édifice aussi. Dans cette même analogie, alors que les banques centrales soutiennent les banques, les gouvernements tentent eux non pas de réparer, mais de consolider les murs, en renflouant les entreprises. Encore une fois, alors que les sols et les fondations continuent de pourrir. Sauf qu'à un moment, les fondations céderont, et tous s'effondrera.

Déjà aux USA, les chiffres sont vertigineux.
«Plus de la moitié de la population américaine ne travaille pas»,
"50 millions d'Américains ont perdu leur emploi au cours des 6 dernières semaines",
«42 millions de chômeurs, 25,5% de taux de chômage»,
«52% des petites entreprises prévoient être en faillite d'ici six mois»,
«53% des restaurants fermés durant le lockdown coronavirus ont déjà, soit déposé le bilan, soit fait faillite»,
«Plus de 25 000 magasins pourraient fermer d'ici la fin de l'année» ,

Si pour l'instant l'économie américaine survie par l'argent qui coule à flot dans les pans économiques réels, surtout pour alimenter les droits aux chômages et permettre a ceux qui ont encore des droits, de continuer à payés leurs loyers, leurs dettes, leurs crédits, et consommer un peu, c'est tous le modèles de surconsommation américain qui a déjà prit de plein fouet la crise. Bon nombre d'enseignes surreprésentées dans certaines zones commerciales, vont mettre des magasins à l'arrêt. Les grandes chaînes pensent même déjà adopter des politiques de dématérialisation et d'automatisation, qui mettront évidemment dans la balances bons nombres d'emplois. 

Car même une entreprise qui est aidée par l'état, peut survivre. Sauf si elle est déjà trop endetter par des investissements lourds, et si elle risque de perdre la confiance de ses actionnaires le cas échéant d'un manque de chiffre d'affaire suffisant. Hors, toutes les grandes entreprises et compagnies américaines sont dans une fragilités économiques depuis des années, et survivent par des stratégies d'investissements et de régulations, lorsqu'elle ne se rachètent pas entres elles, ou racheter par des consortiums étrangers. On comprend alors que l'état fédéral et la FED, sont en face d'indices ravageurs qui peuvent faire couler définitivement le navire. 

Le plus grand drame, étant le fait du déni dans lequel la grande majorité des américains vivent, par peur de voir ce en quoi ils croyaient impossible, devenir possible...... la chute de l'empire.


NDL : On commence ici aux USA a voir des problèmes d'approvisionnements, non pas pour l'alimentaires, mais dans tous les secteurs non essentiels et superflus, souvent dépendant de produits fabriquer à l'étranger. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire