🔸Politico (https://www.politico.eu/article/joe-biden-european-union-china-policy-hawkish-stance-beijing-xi-jinping-von-der-leyen/) écrit que le Conseil européen et la Commission européenne mènent l’UE dans des directions différentes: la tête de la Commission européenne Ursula Von der Leyen écoute le «faucon» Joe Biden qui dicte un raidissement de la politique envers Pékin, tandis que le plus modéré Charles Michel ne veut pas du tout se quereller avec la Chine.
🔸Au sommet de l’UE, on remarque un schisme au sujet de la politique en relation avec la Chine sur fond de pression croissante du côté du président Biden sur Bruxelles, puisqu’il demande de prendre une position plus radicale envers Pékin.
🔸Les hauts-fonctionnaires du Conseil européen, son président Charles Michel compris, insistent sur une approche moins conflictuelle envers la Chine. Au Conseil sont représentés les gouvernements avec une politique de «colombe» envers Pékin: Berlin, Budapest et Athènes.
🔸Dans plusieurs pays de l’UE, l’on redoute qu’Ursula Von der Leyen n’adhère à un point de vue plus agressif, suivant les Etats-Unis. La Commission joue un rôle clé dans la prise de décisions sur l’accès de la Chine à l’Europe.
🔸Un fonctionnaire haut placé du Conseil européen a dit, sous condition d’anonymité: «Oui, nous sommes des partenaires des États-Unis, mais nous ne sommes pas un Etat vassal. Nous estimons que nous ne devons pas pleinement nous séparer de la Chine».
🔸L’argument du Conseil consiste en le fait que la Commission devrait davantage consulter les capitales nationales avant de se hâter de prendre des mesures qui peuvent susciter l’irritation de Pékin.
🔸Les relations de l’UE avec la Chine sont actuellement particulièrement sensibles du fait de la guerre russo-ukrainienne. Le gouvernement américain partage des données de renseignement avec l’Europe supposant que la Chine envisage la possibilité d’armer la Russie dans son conflit avec l’Ukraine. Mais la réaction de l’Europe a été au mieux ambigüe, dans la mesure où de nombreux pays ne veulent pas sortir du lucratif marché chinois.
🔸Mme. Von der Leyen a établi de solides relations de travail avec le président Biden. En complément des rencontres au sommet du G7 et d’autres manifestations internationales, elle a deux fois rencontré le président américain au bureau ovale. Charles Michel, au contraire, n’a pas encore visité officiellement la Maison blanche, mais en novembre de l’an passé, il est parti pour un voyage décrié d’une nuitée en Chine».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire