Les américains ne sont pas contents du petit tour de Macron en Chine.... ce qui veut dire que dans les prochaines semaines, Mediapart pourrait bien recevoir des dossiers ! ! ! !
Via les accords Airbus, Macron fournit à la Chine de nouveaux moyens de guerre contre les États-Unis.
Le président français Emmanuel Macron a profité de sa récente visite d'État en Chine pour jeter de l'huile sur les tensions enflammées entre l'Occident et l'Empire du Milieu.
En visite à Pékin dans une tentative molle de limiter le soutien de la Chine à l'armée russe, Macron a averti que l'Europe risquait d'être "prise dans des crises qui ne sont pas les nôtres, ce qui l'empêche de construire une autonomie stratégique". Il n'est pas nécessaire d'être un diplomate de carrière pour connaître la crise dont parle Macron : une invasion chinoise de Taïwan et une réponse militaire unifiée de l'Occident.
POMPEO BLESSE MACRON POUR DONNER À LA CHINE UNE "VICTOIRE DE PROPAGANDE"
La Chine est la seule nation sur Terre à rechercher une confrontation militaire avec Taiwan. Mais l'Europe sera la cheville ouvrière de tout effort réussi pour dissuader la Chine de prendre cette mesure. Les planificateurs chinois surveillent de près les capitales occidentales pour déterminer si une attaque contre Taïwan entraînerait de lourdes sanctions et un découplage de l'économie chinoise. Peut-être que Macron tenait à éviter de contrarier les Chinois sur leur propre sol. Au lieu d'aggraver le régime communiste célèbre pour sa sensibilité, cependant, il a tout simplement agité un drapeau vert à l'Armée populaire de libération en pleine expansion.
Plus insidieux étaient les prix diplomatiques offerts par Macron au dirigeant chinois Xi Jinping.
Les médias d'État chinois ont annoncé que la France participerait au troisième Forum chinois de la Ceinture et de la Route pour la coopération internationale. Les responsables américains de la sécurité nationale ont depuis longtemps averti les pays en développement des dangers prononcés du piège de la diplomatie de la dette inhérent à l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route". Accorder une légitimité à ce programme du PCC sape la diplomatie prudente des alliés français pour contrer ces politiques de prêt destructrices.
Encore plus troublante a été l'annonce qu'Airbus, un fabricant français d'avions de ligne civils, vendrait à la Chine près de 200 nouveaux avions de ligne et construirait une usine d'assemblage à l'extérieur de Tianjin. Airbus Helicopters a également signé un accord lucratif pour fournir des dizaines de nouveaux hélicoptères multirôles capables de faire un aller-retour à Taïwan sans ravitaillement.
Les entreprises américaines vendent des marchandises à la Chine, mais la vente de marchandises ayant des applications militaires potentielles est limitée par la loi et le pragmatisme patriotique. Pas Airbus. La société française ne se contente pas de faire voler de nouveaux jets et hélicoptères de Toulouse à Shanghai. Il enseigne aux techniciens chinois la chorégraphie complexe de la construction aéronautique moderne, un art que les Américains et les Européens ont mis des décennies à maîtriser. Cédant à l'exigence de Pékin d'une participation de l'État dans les entreprises clés, Airbus a noué des liens étroits avec le complexe militaro-industriel de Pékin. Le PDG local de l'avionneur est membre du Parti communiste chinois dont le travail précédent était de diriger Ligue de la jeunesse communiste de Tianjin. Paris se défend en affirmant que ses paquebots et ses hélicoptères sont destinés à des fins innocentes, telles que la recherche et le sauvetage, les voyages aériens civils, les évacuations médicales et l'entretien des plates-formes énergétiques offshore.
Si cela est conçu comme une blague, c'est une mauvaise blague. Il suffit de peu pour convertir un avion de ligne transportant des civils de Tianjin en un moyen de transport aérien stratégique transportant des parachutistes de l'APL à Taipei. Et tout ce qu'il faut, c'est une avionique améliorée et quelques nouveaux supports de canon pour convertir un prétendu hélicoptère multirôle civil en véhicule de combat. Ainsi, les ingénieurs français enseignant à leurs homologues communistes les subtilités de l'architecture aéronautique moderne, la Chine n'aura bientôt aucune difficulté à convertir les actifs d'Airbus en plates-formes capables de couler des sous-marins américains et de tuer des marins américains.
Paris a peut-être été tellement contrarié par l'annulation par l'Australie de sa commande de sous-marins d'attaque Barracuda de fabrication française qu'il a maintenant vendu à la Chine les moyens de chasser et de torpiller la commande en attente de l'Australie de sous-marins de classe Virginia de fabrication américaine.
Cela vaut la peine de presser l'administration Biden sur les commentaires de Macron et son bousculade avec le PCC. Les entreprises américaines et françaises continueront à faire des affaires en Chine - l'administration Trump a même négocié un accord commercial avec la Chine - mais cet accord français est scandaleux. Il met directement en danger la sécurité nationale du plus ancien allié de la France. Et tandis que l'Elysée affirme qu'il n'y a pas eu de changement dans la position de la France sur la Chine, nombre de ses alliés ne sont pas d'accord. Biden a récemment convoqué l'ambassadeur d'Israël au sujet de la législation de réforme judiciaire de son gouvernement – il n'y a aucune raison pour qu'il ne convoque pas l'ambassadeur de France au sujet du soutien de son gouvernement à notre adversaire.
L'Amérique est venue en aide à l'Europe et à l'Ukraine lorsqu'une menace existentielle a englouti le continent. Le fondement de la relation américano-française est gravé dans la fondation de notre nation et dans la force de la relation alliée de l'OTAN. Pourtant, en armant la force d'invasion naissante de la Chine, Macron sape le tissu de l'une des alliances militaires les plus importantes de l'histoire.
Quelle honte et quelle trahison si des militaires américains finissent par recevoir la technologie militaire française.
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