jeudi 27 avril 2023

PIROUETTE

 

Macron annonce la censure des opposants sur les réseaux sociaux

  

Comment un Président bunkérisé peut-il faire taire l’opposition qui mine son désir de pouvoir ? En censurant les réseaux sociaux pardi ! et en interdisant une expression libre qui constitue désormais bien plus qu’un caillou dans la chaussure de la caste. Face à la menace de sape que représente Internet, Emmanuel Macron cherche la parade. Un projet de loi pourrait être déposé, complètement hallucinant et lunaire, destiné à bâillonner tous ceux qui déplaisent au prince. Macron, nous l’avons beaucoup dit, n’a en réalité pas beaucoup d’idées pour sauver le pays (et le macronisme restera la grande imposture de notre époque, puisqu’il n’y a jamais eu de programme macroniste). Il a en revanche une imagination débordante pour faire taire tous qui pourraient s’opposer à lui. 

  
Selon le blog “l’informé”, donc, la macronie s’apprête à déposer un projet de loi qui obligerait les réseaux sociaux à bannir pendant plusieurs mois des personnes condamnées pour harcèlement. Mais cette mesure, dont personne ne sait comment l’appliquer, viserait aussi les personnes condamnées pour incitation à la haine dans tous les sens (ce qui regroupe le négationnisme, les antisémites, mais aussi ceux qui prétendent que Brigitte Macron est un homme ou que son mari est au service de Rothschild).

On voit tout de suite où le pouvoir macronard veut en venir : sous couvert de lutter contre le cyberharcèlement, il s’agit de cibler les influenceurs de l’opposition qui gênent le plus.

Selon le projet de loi, la responsabilité du bannissement porterait sur les éditeurs des réseaux sociaux. Il leur appartiendrait de couper le sifflet aux personnes condamnées pénalement. Or, chacun sait qu’il est possible de contourner assez facilement un bannissement fondé sur l’adresse mail. Une astuce pourrait consister à cibler les adresses Internet Protocol, avec cette difficulté que celles-ci peuvent appartenir à plusieurs personnes.

Le projet du gouvernement pose donc de lourds problèmes de droit pénal qui sont loin d’être résolus.

On interprètera cette information de manière positive toutefois : l’effondrement du pouvoir macronard est tel que le recours à une censure dictatoriale ne se cache même plus. La panique s’empare du pouvoir. 
 

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