«République des copains» : la proposition de nommer Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel crispe l’opposition.
LFI en tête tire à boulet rouge sur le candidat d’Emmanuel Macron. Sa proximité avec le chef de l’État et sa critique de la limitation du mandat présidentiel sont pointées du doigt.
Les réactions à l’annonce du choix d’Emmanuel Macron de nommer Richard Ferrand comme président du Conseil constitutionnel donnent un avant-goût de son audition par les parlementaires, prévue le 19 février prochain. Les oppositions ont très vite pointé du doigt la proximité de l'ancien président de l’Assemblée nationale avec le chef de l’État, suggérant qu’il ne serait pas impartial. «Encore un bel exemple de la République des copains ! », a lancé le député RN Frédéric Falcon. «On n’est jamais mieux servi que par ses copains», a ironisé l’eurodéputée Insoumise Manon Aubry, tandis que le député écologiste Benjamin Lucas a reproché au chef de l’État d’agir en «chef de clan plutôt qu’en président de la République».
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