mercredi 24 décembre 2025

GUERRE DE MONOPOLE

Thierry Breton et d'autres, interdit de visa.... pourquoi ? 


Personne ne l'aura manqué ce matin... Les États-Unis viennent d’interdire l’entrée sur leur territoire à Thierry Breton, ancien commissaire européen, et à plusieurs figures d’ONG européennes. Motif officiel : "censure" et "coercition" contre les plateformes américaines. Traduction non diplomatique l’Europe a eu l’outrecuidance de rappeler à des entreprises privées que la loi s’applique aussi à Internet, et ça, à Washington, ça ressemble dangereusement à un crime IDÉOLOGIQUE !

La liberté d’expression version Silicon Valley
Le crime de Breton, il est simple, c'est d'avoir porté le Digital Services Act et le Digital Markets Act, ces textes scandaleux qui osent demander à X, Meta ou Google de retirer des contenus illégaux et de ne pas écraser toute concurrence. Pour l’administration Trump, c’est une attaque insupportable contre la "liberté d’expression"… surtout quand cette liberté consiste à laisser prospérer la désinformation, les bots et les discours violents tant qu’ils génèrent du clic et de la pub ! Retour aux années 50, mais avec des tweets Marco Rubio parle de "complexe industriel de la censure" et menace d’élargir la liste des bannis. On ne parle plus de régulation démocratique votée par des parlements, mais d’une chasse aux sorcières version 2.0. Breton lui-même évoque le maccarthysme... la comparaison pique, mais elle n’est pas absurde quand un État sanctionne des responsables étrangers pour avoir fait… leur travail de régulateur ! L’Europe rappelle un détail gênant : elle est souveraine Bruxelles et Paris ont réagi sèchement : les règles européennes sont légales, démocratiques et n’ont aucune portée extraterritoriale. Autrement dit : personne n’impose quoi que ce soit aux États-Unis, mais les entreprises américaines opérant en Europe devront respecter le droit européen. Une idée visiblement révolutionnaire pour une administration qui confond encore régulation et persécution politique ! Le message est clair : "America First", même contre ses ALLIÉS Après les tarifs, les menaces commerciales et maintenant les interdictions de visa, le message est limpide : toute tentative de limiter le pouvoir des géants technologiques américains sera traitée comme un acte hostile. La liberté d’expression est sacrée, sauf quand elle sert à défendre des règles, des valeurs démocratiques… ou simplement l’idée que même Elon Musk n’est pas au-dessus des LOIS !

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