lundi 30 janvier 2017

LA BONNE BLAGUE

"En vertu de la Loi, les voyageurs des catégories suivantes ne sont plus admissibles à voyager ou à être admis aux États-Unis dans le cadre du VWP:
Les ressortissants de pays qui ont été présents en Irak, en Syrie ou dans des pays figurant sur des listes de désignation spécifiées (y compris l'Iran et le Soudan) à tout moment à compter du 1er mars 2011 (avec des exceptions gouvernementales / militaires limitées).
Les ressortissants de pays qui ont été présents en Irak, en Syrie, en Iran ou au Soudan à tout moment le 1er mars 2011 ou après cette date (avec des exceptions gouvernementales / militaires limitées).
Ces restrictions ne s'appliquent pas aux voyageurs VWP dont la présence en Irak, en Syrie, en Iran, au Soudan, en Libye, en Somalie ou au Yémen devait accomplir un service militaire dans les forces armées d'un pays programme ou pour remplir des fonctions officielles Employé du gouvernement d'un pays de programme. Nous recommandons que ceux qui se sont rendus dans les sept pays énumérés ci-dessus à des fins militaires ou officielles apportent avec eux la documentation appropriée lorsqu'ils voyagent par un port d'entrée des États-Unis.
La vaste majorité des voyageurs admissibles au PTV ne sera pas touchée par la nouvelle Loi. De nouveaux pays peuvent être ajoutés à cette liste à la discrétion du secrétaire à la Sécurité intérieure."
La bonne blague, c'est que ce texte vient du site officiel de l'immigration américaine. Mais n'est pas issue du décret que Trump a signé, mais du Visa Waiver Program Improvement and Terrorist Travel Prevention Act signée le 18 décembre 2015, par le président qui a promulgué la Loi de 2016 sur les crédits consolidés, qui comprend la Loi sur l'amélioration du programme d'exemption de visa et la Loi sur la prévention des voyages terroristes de 2015. Et qui était à la Maison Blanche en 2015 ?
Ces mesures ne bannissaient pas les citoyens de ces pays d'un voyage touristique, pour affaire ou pour des études, mais les excluaient du programme d'entrée sur le territoire américaine, sans visa (les fameux ESTA) mais on se rend compte que ces pays étaient déjà visé par des mesures restrictives et de préventions.

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