Quand j'explique souvent qu'on ne peu pas concevoir des démocraties dans certains pays, comme nous l'appliquons a nous même, les gens ont souvent du mal a comprendre la chose, trop préoccupé par les conséquences de pouvoirs forts et autoritaires sur les populations, et les droits de l'homme. Les divergences politiques, ethniques, religieuses, parfois même tribales, sont par fois tellement exacerbées, qu'instauré des démocraties se résoudraient a des guerres civiles permanentes jusqu'a ce qu'un génocide finissent par faire disparaître l'une ou l'autre des parties. La Yougoslavie n'a apparemment pas suffit a faire comprendre ce phénomène. Alors pour donner encore du poids a cette évidence, il suffit de prendre l'Ukraine pour s'en convaincre. Car dans ce pays, la dominance russe, a été telle durant des décennies, que la haine est viscérale entre ceux qui se disent "ukrainiens de souche" et les descendants russophones. Un peuple qui pourtant arrivait a vivre ensemble avec des pouvoirs relativement fort, mais qui, un jour, lorsque l'Europe a voulu tiré la couverture vers elle, a déséquilibré la balance, poussant la situation à l'extrême, et réveillant les différents entre les deux principales communautés. Le déclencheur ayant été la décision de l'ancien président ukrainien, de finalement rester en accord avec son voisin russe, abandonnant la main tendu par l'Union Européenne. Il n'a pas fallut longtemps pour que la déstabilisation du pays se déclenche, en réveillant tous simplement ses différents entre Ukrainiens et Russophones. La suite, on la connait, un nouveau président qui veut interdire l'usage du russe, et amoindrir les droits des russophones vis à vis des ukrainiens. Le baril de poudre n'a pas tardé a exploser.
La Crimée, elle, a finit par rejoindre le giron russe. Mais là encore, un bel exemple de ce que je disais, avec une petite communauté très minoritaire qui met sont grain de sel a entravé tous ce qui rapproche de la Russie. Les Meijis des Tatars. Un exemple de plus, que le "mélange" des cultures et des ethnies est vraie, à la seule condition que chacun et chacune, partagent sans contrainte les mêmes ambitions, les mêmes objectifs. Lorsque les uns et les autres ne veulent pas lâcher leurs préférences, leurs cultures, leurs orientations, forcément, çà sera toujours sources de conflits, si l'un ou l'autre, ne prend pas le dessus, pour obliger l'autre a concilier, a négocier, a défaut de se retrouver dominer, ou inciter à l'exil.
Garder toujours à l'esprit l'exemple des Balkans, de la Catalogne, de la Belgique, de la Grande Bretagne, de certains pays d'amérique latine, ou même de pays asiatiques (la Birmanie a l'heure actuelle, comme très bon exemple) ou l'équilibre et l'entente entre plusieurs communautés au sein d'un même territoire national, sont fragiles, difficiles, conciliantes, conflictuelles, ou dominante/dominée. L'Afrique, étant sans doute le lieu le plus symbolique de partition de territoire sous le principe d'état nation, qui ont sacrifiés l'existence ou la reconnaissance même de tribus, de communautés, de civilisations aujourd'hui dispersées sur plusieurs régions au sein de plusieurs pays.
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