LE VOIR POUR LE CROIRE

On peu partager ou non les idées de Dupont Aignan, le fait est que certaines vérités ont offusqué l'assemblée sur le plateau, de la caste intellectuelle et artistique autour de lui. On verrait presque de la bave haineuse et hystérique s'échappé de la bouche de ceux qui semblent extrêmement déranger par ce que dit ce politicien, qui ne se laisse pas démonté, et argumente sur le fait du décalage réel entre une France de privilégiés aisées et bisounours, et celle ouvrière, salarié, précaire. Le simple fait de la comparaison, a soudainement fait éclater cette petite "clique", comme le dit Dupont Aignan, qui ne se rend même pas compte du ridicule dans lequel ils s'enfoncent. Seul, Moix, reste calme et stoïque, non sans quelques piques paraphrasés, du fait qu'il ne dit mot consent, sur certains détails développés, et pour lesquels il sait que Dupont Aignan à raison. Un débat houleux, excité, ou justement Dupont Aignan met le doigt là ou çà fait mal, à la bien pensance qui tente de défendre sa marchandise, sans réellement apporter une crédibilité au propos, se reposant justement un peu trop sur le fait de croire, d'être convaincu, incontestablement, d'être du bon coté de la barrière. Même la question de la colonisation, part en queue de boudin quand Dupont Aignan rappel des fondamentaux, des responsabilités, des états de faits, ou soudainement on sent le malaise dans la petite assemblée, qui n'arrive plus a trouver les contres arguments pour tenter de faire passer Dupond Aignan pour un petit facho. Même Ruquier, perd carrément son sang froid, et finit par une argumentation démagogique, à défaut d'utiliser des contrariétés, comme un vrai journaliste ou présentateur d'émission de débat d'idée, se devrait de maîtriser.