"Lundi 17 décembre, Amnesty International publiait une enquête dénonçant « le recours excessif à la force par des policiers » pendant les manifestations des gilets jaunes, comprenant de nombreux témoignages de victimes et de secouristes, mais aussi de photographes et journalistes. L’ONG s’inquiète du nombre de blessés très élevé (1 407 manifestants, dont 46 grièvement selon les chiffres officiels), et de l’absence de toute réaction ou de remise en cause de la part des autorités face à un tel bilan.
Publiée lundi 17 décembre, elle a fait l’objet de trois brèves le jour même (sur les sites de Libération, de RT France et de Reporterre) et trois le lendemain (sur les sites de LCI, Franceinfo et de Linfo.re)"
A défaut de faire de la vrai info, ces organismes de presse média sont évidemment montré du doigt par Amnesty International, qui pourtant est elle même une officine plutôt alignée. Le fait qu'elle dénonce le manque de pluralité des médias vis à vis de l'usage excessif de la violence à l'encontre de manifestant, mais aussi le survol timide sur la passivité des forces de l'ordre sur les casseurs et racailles, n'a pas manqué d'être en symbiose avec ce que le gilets jaunes dénoncent depuis plus d'un mois maintenant.
Sans doute, des journalistes comme des rédacteurs en chefs, commencent a prendre conscience que la politique éditoriale imposé par leurs patrons (les 9 milliardaires dénoncés par Chouard) risque de les exposer encore plus à l'avenir, à une violence contestataire et revancharde de la part du peuple.
https://www.acrimed.org/Gilets-jaunes-voile-mediatique-sur-les-violences
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire