lundi 24 décembre 2018

HISTOIRE

On parle souvent de ce qui a bien pu arriver à un moment dans nos banlieues, et plus particulièrement dans ces zones HLM. La réponse se trouve aux USA, ou dés les années 60, des quartiers entiers de type "cages à lapins" se sont avéré un échec. La cause ? La déliquescence d'un habitat inadapté dans lequel on a voulu entasser et faire cohabiter des populations qui en réalité, n'ont pas réussit a confirmé le désir d'un vivre ensemble, et a finit par dérivé. 

Un des exemples les plus connu aux USA, c'est le complexe Pruitt Igoe, qui devait offrir a une classe moyenne américaine une rêve de reconquête, d'espoir, de condition de vie meilleure. Mais le rêve à tourner au cauchemar. 

Construit dans les années 1950, il comportait 33 immeubles et 2 870 logements conçu par Minoru Yamasaki, , l'architecte a qui l'on devra aussi le World Trade Center. Suivie par Pruitt-Igoe, Darst-Webbe et Vaughan, c'est sur le premier que ce complexe prendra le nom, alors destiné dans les années 50 à une population blanche aux revenus modestes. Mais en 1956, la ségrégation fut abolie ouvrant les portes de ces complexes aux populations noires. Ce qui a fait fuir les blancs. La population noire étant insuffisante pour combler l'ensemble des milliers de logements, l'ensemble a très vite décliné, du fait aussi d'une délinquance et de certains problèmes d'insécurités, dû non pas de la présence de cette minorité, mais de la situation social du complexe, ou déjà plusieurs immeubles furent rapidement abandonnés. Ce n'est qu'a partir de 1971 que les autorités ont finalement lancer un projet de réhabilitation, mais qui condamnait néanmoins certains immeubles à la destruction. Mais le projet n'aboutira pas, et c'est jusqu'en 1976 ou finalement le quartier fut entièrement rasé.

L'échec de cette révolution urbaine fut retranscrite dans le film de 1982, Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio. 

Un exemple qui suscite la réflexion de ce que nous avons fait en France avec les HLM de banlieues, ces cités dortoirs ou les jeunes générations d'après guerre, les revenus modeste, la petite classe moyenne et ouvrière, devaient y trouver de quoi partir dans la vie pour ensuite volé dans la propriété. A ceci prêt qu'a un moment, on y a parquet une population essentiellement immigrés qui elle, est resté. Resté dans des lieux qui socialement n'offraient rien de réellement culturel ou de loisir, et à laisser végéter des problèmes qu'on a pas su traité en temps et en heure. Si les effets sont quelque peu différents par rapport à Pruitt-Igoe, la conception architectural et environnemental ont amener les mêmes types de problèmes d'intégration sociale et politique au fil des décennies. Aujourd'hui encore, aux USA, des quartiers entiers sont encore à l'allure de ghetto, ou la mixité reste limité, à la mesure de la classe, de l'origine ou de la condition sociale.



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