DÉMESURE

Un projet immobilier pharaonique en Turquie, prêt de la ville de Murdunu, tourne au fiasco. 732 châteaux de luxe miniatures identiques, chacun valant entre 350 000 et 440 000 euros sont aujourd'hui à l'abandon. La raison ? Le promoteur le groupe Sarot, concepteur du projet Burj Al Babas, a endommagé des hectares de forêt et déraciné 82 pins noirs et chênes lors de la construction du projet controversé. À la suite d'une plainte pénale déposée en 2015, un acte d'accusation a été déposé en 2016 à l'encontre des responsables de la société, portant notamment sur des infractions telles que «occupation de terres forestières, utilisation de forêts, peuplement forestier et abattage de biens forestiers utilisables».

L'acte d'accusation indiquait que le sol excavé avait été déversé dans la forêt, à la suite de quoi 46 arbres avaient été abattus.

Au cours du processus de construction , des fils de fer barbelés ont été installés dans une zone particulière de la forêt, ce qui a conduit à l'infraction de "désincarcération et utilisation de la forêt", indique l'acte d'accusation.

La poursuite contre le groupe Sarot est en cours devant un tribunal de Mudurnu .

Parallèlement, le développeur Sarot Group a récemment été déclaré en faillite pour le projet Burj Al Babas, plusieurs de ses clients demandant à être payés.