On y vient. La France macronienne va se doter de système à reconnaissance faciale. Souriez, vous allez être filmé, scruté, et fiché...... Et une fois de plus, il y aura des gens qui se feront piégé par le coté "ludique", sécurisé de la chose, tous comme ceux qui ont "délibérément" donner leurs empreintes digitales sur les smartphones nouvelles générations.
Le gouvernement devrait déployer un programme d'identité, baptisé Alicem, en novembre, plus tôt qu'un objectif initial pour Noël, après une phase expérimentale de test de six mois.
Alicem - un acronyme pour «authentification en ligne certifiée sur mobile» - est une application permettant à «toute personne qui le décide de l'utiliser pour prouver son identité sur Internet de manière sécurisée», explique le site du ministère de l'Intérieur.
L'application lit la puce sur un passeport électronique et croise sa photo biométrique avec l'utilisateur du téléphone via une reconnaissance faciale afin de valider l'identité.
Une fois confirmé, l'utilisateur peut accéder à une multitude de services publics sans autre vérification.
Cependant, la CNIL, l'autorité française chargée de la réglementation des données, a averti que le programme enfreignait la règle européenne du consentement, car il ne fournit aucune alternative à la reconnaissance faciale pour accéder à certains services.
Les craintes concernant les normes de sécurité de l'État ont été soulevées plus tôt cette année après qu'un pirate informatique ait mis un peu plus d'une heure à s'introduire dans une application de messagerie «sécurisée» du gouvernement, contestant ainsi son affirmation selon laquelle une telle technologie est presque imprenable.
Le ministère de l'Intérieur avance malgré tout, a averti Martin Drago, avocat de La Quadrature du Net, un groupe de la protection de la vie privée qui conteste l'outil au sein de la plus haute juridiction administrative de France.
«Le gouvernement veut inciter les gens à utiliser Alicem et la reconnaissance faciale. Nous nous dirigeons vers un usage de masse de la reconnaissance faciale. Il y a peu d'intérêt pour l'importance du consentement et du choix », a-t-il déclaré à Bloomberg.
La France suit une tendance globale vers des "identités numériques" qui permettent un accès sécurisé à une gamme de services allant des comptes bancaires aux déclarations fiscales. Singapour a signé un accord pour aider le Royaume - Uni à préparer son propre système de reconnaissance faciale.
Les critiques soulignent que de tels outils posent de graves risques pour la vie privée, alors que des pays comme la Chine intègrent la biométrie de reconnaissance faciale dans leurs bases de données d'identité.
La France insiste toutefois sur le fait qu’elle ne fera pas de tels croisements et que les images utilisées pour la reconnaissance faciale seront effacées "en quelques secondes" après l’enregistrement.
«L’utilisation de la reconnaissance faciale pour l’identité numérique par la France est un aspect que la France utilise de deux manières», a déclaré Patrick Van Eecke, spécialiste de la confidentialité et des données chez DLA Piper à Bruxelles. «Cela va trop loin en termes de confidentialité, ou ils utilisent la nouvelle technologie la plus sécurisée. Sont-ils un favori ou dépassent-ils la marque ?
https://www.telegraph.co.uk/news/2019/10/03/france-become-first-eu-country-use-nationwide-facial-recognition/amp/NDL : il est en effet précisé que cela sera sur le volontariat et qu'il n'est à l'heure pas question de l'imposer. Enfin, pour l'instant !
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