jeudi 20 février 2020

DISCRET

Aucun média n'en fait état mais en Grande Bretagne, ça déménage..... 

Depuis le Brexit, c'est le deuxième charter de masse qui est organisé pour renvoyer des demandeurs d’asile.

Les autorités britanniques se reposant sur l'accord de Dublin, qui dicte que tous migrants demandeurs d'asiles doivent le faire dans le pays de l'Union, ou ils arrivent. Et n'ont pas le droit de se déplacer dans d'autres pays par complaisance. L'argument des défenseurs des demandeurs étant que ceux ci n'ont pas pu avoir accès à la justice des pays arrivant. 

Au moins 16 personnes qui avaient reçu des instructions de renvoi ont bénéficié d'un sursis de dernière minute après que des avocats sont intervenus et aient contesté leur expulsion au motif qu'ils étaient des victimes de la traite. On ne sait pas combien de personnes étaient sur le vol.

Les praticiens du droit ont également fait part de leurs préoccupations urgentes directement au ministre de l'Intérieur, à savoir que les passagers du vol n'avaient pas eut un accès suffisant à la justice lorsqu'ils se trouvaient dans les centres de rétention avant leur expulsion, comme l'exige la politique du ministère de l'Intérieur. Cela a peut-être empêché les expulsés de révéler qu'ils étaient des victimes de la traite.

Cette expulsion survient après un vol charter controversé vers la Jamaïque la semaine dernière au milieu de graves préoccupations concernant l'accès à la justice dans les centres de rétention, qui ont abouti à une décision de la Cour d'appel qui a empêché la majorité des expulsions prévues.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré: «Toute personne qui fait une demande de traite ou d'esclavage moderne les a correctement examinées et conclues avant leur renvoi. Le Royaume-Uni ne retourne que ceux dont le Home Office et les tribunaux sont convaincus qu'ils n'ont pas besoin de notre protection et n'ont aucune base légale pour rester au Royaume-Uni. »

NDL : Bien sûr, le traitement judiciaire en cas de victimisation de traite ou de torture, d'esclavage ou de condition politique réprimée, sont dans beaucoup de cas impossible à prouver ou à démontrer. On ne peut que jouer sur la mesure de précaution, et la bonne foi, ce qui évidemment ouvre souvent la porte a des gens qui se prétendent en danger, mais en réalité sont des migrants économiques. Et en coulisse, beaucoup d'avocats et de responsables admettent que leurs clients sont parfois démunis de tout indice ou éléments de faits qui corroborerait le profil qu'ils prétendent faire jouer pour obtenir l'asile.
https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/charter-flight-asylum-seekers-deportation-home-office-trafficking-victims-a9345816.html

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