jeudi 30 avril 2020

JUSTICE MON CUL

Condamné en 2018 pour avoir laissé pour mort en 2016, Marin, jeune Lyonnais après qui avait voulu défendre un couple qui s’embrassait, sa demande de libération anticipé a été accepté. Le parquet a fait appel.

Poursuivi pour «violences avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente», il risquait une peine maximale de 15 ans de réclusion. Mais comme il avait 17 ans au moment des faits, en 2016, la cour d’assises des mineurs de Lyon a décidé, après deux heures et demi de délibération, de retenir l’excuse de minorité, réduisant de moitié la peine maximale encourue.

Son agresseur, un adolescent à la dérive, au parcours familial chaotique, déjà connu de la police et avec des addictions à l’alcool et au cannabis, était lui « terrorisé » par cette échéance, avec « du mal à dire les choses », selon son avocate. Une attitude qui est passée pour de l’indifférence, voire de la désinvolture sur les bancs d’en face.

Marin Sauvajon aura été une figure emblématique d'une action citoyenne que de courage, mais qui dans le contexte actuelle prend toute une valeur symbolique, au point d'avoir non seulement reçu la légion d'honneur, un prix d'excellence de courage et d'honneur de la ville de Lyon qui porte désormais son prénom, et surtout, avoir été reçu par le pape, donnant à Marin une volonté de pardon envers sont agresseur. Les deux hommes s'étant rencontré et parlé durant plusieurs minutes avant le verdicte du procès. Rien ne permet d'affirmer si l'individu dont le nom n'a jamais été diffusé, a compris la leçon ou non. Mais si le parquet à fait appel, c'est qu'il y a peut être en effet anguille sous roche à accepter la libération d'un individu qui n'a même pas purgé la moitié de sa peine.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-agresseur-de-marin-bientot-remis-en-liberte-sa-famille-dans-l-incomprehension-30-04-2020-8308866.php#xtor=AD-1481423553

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire