mercredi 29 avril 2020

RETOUR A LA CASE PRISON

27 avril – Loire (42) : En libération anticipée, il crache sur des policiers. À 49 ans, il comptabilise 47 condamnations.
Retour à la case prison. Cet homme de 49 ans, qui avait bénéficié d’une mesure de libération anticipée le 31 mars, n’a pas saisi l’opportunité qui lui a été offerte par la justice. Moins de trois semaines après avoir retrouvé la liberté, le quadragénaire a regagné une cellule de la prison à La Talaudière pour y purger une peine de 18 mois, auxquels il faut rajouter un mois et 17 jours, reliquat de sa précédente peine. Le prévenu, qui avait été incarcéré en février pour un vol aggravé, aurait dû quitter sa cellule le 17 mai. Concerné par les dispositions liées à la pandémie facilitant les libérations en fin de peine, il avait été libéré le 31 mars. Le 20 avril, le quadragénaire, ivre dans les rues de Saint-Étienne, fait l’objet d’un contrôle de la part de la police municipale. Sans attestation, il est embarqué dans la voiture des agents municipaux. Lors du trajet, il crache sur les agents et il récidivera sur trois policiers, au commissariat, en les menaçant de leur inoculer le VIH et les outrageant. Le 13 avril, il avait été déjà verbalisé pour rupture de confinement.

26 avril – Lyon (69) : libéré de prison grâce au coronavirus, il est déjà condamné à y retourner.
Un homme de 38 ans avait été libéré de prison le 10 avril dernier, lorsque les établissements pénitentiaires tentaient de prévenir au mieux les risques de contamination en leur sein. […] Mais il n’aura tenu que 10 jours confinés loin de son quartier. Mardi dernier, il a eu une altercation avec un agent de sécurité au Lidl de la Duchère, obligeant la police à intervenir et à lui demander de quitter l’arrondissement. Sauf que le trentenaire n’en fit qu’à sa tête. Il s’est à nouveau battu, cette fois dans un bureau de tabac rue Marietton. Lorsque les fonctionnaires l’ont contrôlé, il les a insultés et a craché au visage de l’un d’entre eux.

25 avril – La Ricamarie (Loire – 42) : retour à la case prison pour le trentenaire qui n’a pas respecté son assignation à domicile.
Un Ricamandois d’une trentaine d’années s’est vu condamner vendredi à trois mois de prison pour défaut de permis en état de récidive. La libération anticipée dont il bénéficiait dans le cadre des nouvelles dispositions liées à la pandémie facilitant les libérations en fin de peine, a été révoquée. Il est donc retourné en détention pour purger les deux mois de sa peine précédente, plus les trois mois qu’il vient d’écoper. Assigné à domicile, il n’a pas respecté cette obligation : il a été contrôlé il y a quatre jours au volant d’une voiture sans être titulaire du permis de conduire.

24 avril – Ploërmel (Bretagne) : Le Covid 19 le libère mais il retourne en prison.
Un jeune homme de 19 ans, qui était sorti de prison, vendredi 20 mars 2020, dans le cadre du décongestionnement des prisons, a été condamné, ce jeudi 23 avril 2020, à une peine de dix-huit mois de prison, par le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan). Lundi 20 avril 2020, après avoir consommé deux à trois litres de bière, une ou deux bouteilles de mousseux, il rentre chez lui en « gueulant », bouscule sa mère, frappe son frère qui tente de s’interposer. Cette dernière appelle les gendarmes. Il est 3 h du matin. L’intervention des gendarmes sera mouvementée. Le jeune énervé résiste, au point de blesser l’un des militaires à la main qui recevra une interruption temporaire totale de cinq jours. Il les insulte (« bande de bâtards », « je vais vous shooter »), crache dans leur voiture.

09 avril – Charente (16) : Libéré de prison grâce à l’épidémie de Covid-19, il vole une voiture et brandit une hachette face aux gendarmes.
Un homme qui avait été libéré de prison de manière anticipée en raison du coronavirus a de nouveau été interpellé à Saint-Fort-sur-le-Né (Charente), vendredi 3 avril. Après avoir volé une voiture, il a effectué une sortie de route puis a tenté d’échapper aux forces de l’ordre. Face aux gendarmes, il a brandi une hachette, obligeant les militaires à l’immobiliser à l’aide d’un chien.

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