jeudi 10 septembre 2020

AGGRAVATION

 Évacués autour de Springfield, Oregon, alors que des incendies de forêt se sont déclarés mardi.

Les incendies en Californie sont devenus un fléau qui touchent non seulement des problèmes écologiques, environnementaux, mais aussi économiques. A tels point que désormais, comme le signal cet article du New York Time, n'est il pas aussi temps de repenser la gestion urbanistique, avant de trouver des causes climatiques ? Car oui, si des municipalités tentent de faire des efforts pour mieux gérer la cohabitation avec la nature et les hommes, très très souvent se sont des querelles politico politiciennes qui mettent leurs grains de sable dans des mécaniques pourtant censées et logiques, au vu du changement climatique. Et pour cause, la Californie reste aussi un état cruciale pour des intérêts politiques. Sauf qu'a terme, le risque est de voir l'état devenir invivable pour plusieurs classes de la société, qui, accablées de taxes, de charges, et sur qui, à terme, on fait aussi payé les politiques de développements écologiques qui coûtent des milliards de dollars (et donc de l'endettement supplémentaire que l'on fait reposer sur le contribuable), et accentuer une désertification de l'état, qui déjà est confronté par des départs massifs de gens de la classe moyenne, et pas seulement. Entre autre les 190 000 californiens qui ont quitter l'état en 2018, ce sont aussi des petites et moyennes entreprises qui quitte la Californie pour l'état voisin de l'Arizona ou du Nevada, nettement plus avantageux en matière de fiscalité.

Comme quoi, ces incendies ne sont pas qu'un désastre écologique, mais bien plus...... même si encore une fois, on arrondit les angles pour ne pas mettre les pieds dans le plat, par manque de courage, ou par hypocrisie.

https://www.nytimes.com/2020/09/10/climate/wildfires-climate-policy.html?smid=tw-nytimes&smtyp=cur

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