dimanche 22 novembre 2020

FUTUR

 Le futur qui semble inévitable, c'est le développement des échanges et des relations entre individus et organismes, par le biais du numérique. Hors si l'on créer des identités fictives sur des réseaux sociaux, des plateformes, de forum, lorsqu'il s'agit d'interactions plus officielles auprès d'administrations, services financiers, sociaux, etc... il nous faut obligatoirement une identité personnelle. Hors la démultiplication des bases de données devient à un moment difficile a coordonner, surtout lorsqu'il y a des liens de causes à effets entre services et administrations. D'où l'interêt des "Blockchains".


"Les blockchains sont des bases de données, des registres partagés, qui permettent à des personnes physiques ou morales de valider, d’enregistrer et de suivre des transactions à travers un réseau décentralisé d’ordinateurs. Le caractère « mutuel » des blockchains les protège du risque de monopole pouvant survenir sur une base de données centralisée. Avec pour objectif principal de se passer de toute autorité centrale, trois rôles principaux semblent pouvoir être assurés par cette technologie : la certification, l’identification et le paiement de transactions. Ce dernier point a d’ailleurs fait beaucoup de bruit avec l’une des rares utilisations fondatrices et reconnues des blockchains : les cryptomonnaies et, en particulier, le fameux Bitcoin. "


Car oui, la bataille dans ce domaine, c'est de facilité et sécurisé, sans que quiconque en tire un profit, comme c'est déjà le cas avec les GAFA, qui aujourd'hui sont justement dans le collimateur du parlement et de la justice américaine, du fait de ce servir de données personnelles a des fins mercantiles. Mais pour en arriver a la mise en place d'un blockchains, sans avoir recours à des sociétés privées qui, même sous contrats, ne résisteront pas à la tentation à terme de globaliser les données pour avoir une hégémonie et de fait finir par en revenir à des aspects de profit, il faut que ce soit les états, les unions, qui s'accordent pour non seulement apporter des cadres juridiques clairs et précis, tout en ayant un contrôle et un droit de visu sur la structure de gestion. Ce qui en l'état, est loin d'être le cas tant par le manque de moyens, mais aussi d'ambition politique. Et puis évidemment, le risque, c'est inversement, donner à l'état, un contrôle sur nos vies, nos choix, nos dépenses, soit, une main mise sur notre existence virtuelle, mais aussi physique.


Document PDF de la firme thinktank TerraNova .https://tnova.fr/system/contents/files/000/001/625/original/Terra-Nova_Note-Blockchain_240918.pdf

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