L'une des conséquences de la pandémie aux USA, c'est celle des relations de plus en plus tendues entre les franchisés et les chaînes elles mêmes.
En effet, aux USA, les chaînes de restaurations rapides, comme de ventes aux détails mettent la pression sur leurs franchisés pour assurer de préserver les marges et le chiffre d'affaire. Sauf qu'en situation de pandémie, les résultats sont maigres, et les obligations de respects de règles sanitaires plombent considérablement les trésoreries des franchisés, qui évidemment, n'ont pas pour la plupart, d'aides de leurs licences pour poursuivre leurs activités. Pire, maintenant, lorsque les licences obligent leurs franchisés a adopter de nouveaux produits, de nouvelles procédures, pour soit disant doper les ventes alors que le pays semble aller de plus en plus vers un nouveau confinement dans certaines grandes villes. Il n'en suffisait pas plus pour se voir dégrader les relations entre les franchisés et les licences, qui ont provoquer des fermetures définitives, les franchisés préférant mettre la clé sous la porte avant de se retrouver en situation de faillite. Du coup, c'est évidemment une baisse notable de bénéfice pour les licences, qui pourtant continuent à progresser de façon exponentielle, occupant de plus en plus de terrain au détriment des commerces et business indépendants.
Car si la restauration indépendante va évidemment laisser beaucoup de plume dans la pandémie, l'hostellerie elle, a déjà céder énormément de terrain au point qu'on ne peut quasiment plus trouver d'hotel qui ne soit pas un franchisé, en dehors des hotels de luxes, qui eux aussi, sont de toutes les manières, les propriétés de grand groupe. Quand aux ventes au détail, seuls des petites bourgades, des toutes petites villes, peuvent encore s'ennorgueillir d'avoir des commerces de proximité, même si encore une fois, les géants s'adaptent de plus en plus, comme Walmart qui depuis quelques années, développe de plus en plus des "superettes de proximité", pour ne pas laisser de terrain à un concurrent de plus en plus vorace sur le marché américain, que sont les allemands Lidle et Aldi.
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