Sitôt en place, sitôt à l'oeuvre. Le congrès américain vient de donner carte blanche à la directrice qui est déjà à pied d'œuvre avec une rafale de nouveaux projets de loi qui pourraient considérablement remodeler le paysage juridique en matière de législation antitrust. Comme Khan l'aurait dit une fois à Coy par e-mail, "si les lois sont mal interprétées par les tribunaux, le Congrès est le seul acteur qui peut corriger leurs erreurs".
Avant même que Khan soit confirmée dans ses fonction, le congrès à présenté le « Ending Platform Monopolies Act », qui interdirait aux plateformes technologiques de posséder une entreprise en concurrence avec d'autres produits ou services proposés sur la plateforme. Une telle disposition, si elle est adoptée, empêcherait Amazon de vendre ses propres produits de marque, Amazon Basics, par exemple, ou Apple de proposer Apple Music, ou Google de fournir des services de recherche spécialisés dans les voyages, les entreprises locales et les achats.
Prise dans son ensemble, la législation « conduirait à la plus grande réforme des lois sur la concurrence aux États-Unis depuis l'adoption des premières lois antitrust à la fin du XIXe siècle », ont écrit les journaliste de Bloomberg, David McLaughlin et Rebecca Kern. Autant dire que le projet de loi, qui redéfinirait les limites de la loi antitrust américaine, laisserait à Khan des pouvoirs énormes. Et les Big Tech mobilisent déjà leurs armées de lobbyistes et d'ONG soit disant indépendante mais aux ordres des ces Big Tech, pour essayer d'empêcher que cela ne se produise.
https://www.zerohedge.com/technology/congress-empowering-ftcs-lina-khan-start-breaking-big-tech
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