jeudi 19 mai 2022

DURCISSEMENT

 L'état de l'Oklahoma met la barre plus haute dans la question du droit à l'avortement.

Contexte :

Aux USA, c'est une lutte fratricide à l'image de cette société ou les consensus et les compromis sont rarement envisagés pour résoudre des conflits d'intérêt, idéologiques, moraux, comme institutionnels. Surtout, lorsque cette société est en partie très encrée dans la religion chrétienne, par les courants diverses et variés, entre autres représentations particulières et dominantes (et donc influentes) comme le sont dans certaines régions les Mormons, les ultras catholiques, et certains courants réformistes. Et cela à évidemment des incidences sur les évolutions de moeurs de la société américaine à l'échelle fédérale. Et l'avortement fait évidemment partie de ces sujets polémiques. Autrement la radicalité de certains courants souvent religieux à l'encontre de cette pratique, c'est majoritairement l'aspect "consumériste" de ce droit qui est mis en évidence par bon nombre de conservateurs. Le fait qu'autrement, globalement, est accepter ou tolérer l'avortement dans des cas particuliers de viols, incestes, ou de risques avérés de santé, les anti avortements, tels qu'ils sont nommés aux USA, sont en fait contre l'abus qu'en font des "femmes de peu de vertu", pour ne pas dire l'accès facile pour résoudre un incident de parcours pour des femmes qui n'ont peut être pas été responsables dans leurs épanouissements et vies sexuelles. Un positionnement évidemment très archaïque pour l'amérique progressiste qui milite pour, non seulement la liberté et le droit de disposer de son corps, mais aussi sur le fait que même le cas de viol, reste toujours dépendants de processus judiciaires trop lent, et qui ne permettent pas à des femmes de pouvoir avorter au delà du délai autorisé par les lois de l'état.

Si en effet l'idée de réguler un peu plus ce droit à l'avortement pour intégrer une surveillance, un suivit psychologique plus accrue et une étude sérieuse de comportement (ce qui est le cas dans certains états comme en Californie par exemple) on sent aussi, et surtout, que derrière, cette polémique pose aussi des sujets éthiques, mais qui ne sont pas exposer au grand public : le trafique de phoetus humain, souvent lié à l'industrie du cosmétique.

Alors forcément, quand l'état de l'Oklahoma durcit sa loi au delà de ce que déjà le Texas à voté, cela fait crier dans les chaumières. 

Je rappel, que je ne remet pas en question ce droit. Je dis simplement qu'il faut l'observer du point de vu d'un pays qui possède un grand nombre de failles tant sur le plan de l'éducation, la responsabilité, et énormément de lacunes sur la façon de réguler  l'aspect mercantile d'une pratique que l'on croit souvent gratuite, alors qu'en réalité, il existe bel et bien un business très lucratif derrière.  


Le projet de loi de la représentante républicaine de Collinsville, Wendi Stearman, interdirait tous les avortements, sauf pour sauver la vie d'une femme enceinte ou si la grossesse est le résultat d'un viol ou d'un inceste signalé aux forces de l'ordre.

Le projet de loi est l'un des trois projets de loi anti-avortement au moins envoyés cette année au gouverneur de l'Oklahoma, Kevin Stitt, qui a indiqué qu'il le signerait. Un autre projet de loi sur l'avortement de style texan qui interdit la procédure après la détection d'une activité cardiaque dans l'embryon, qui, selon les experts, est d'environ six semaines, est déjà entré en vigueur et a déjà considérablement réduit la pratique en Oklahoma. Un autre projet de loi qui devrait entrer en vigueur cet été érigerait en crime le fait de pratiquer un avortement , passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison. Ce projet de loi ne contient aucune exception pour le viol ou l'inceste.


https://apnews.com/article/abortion-us-supreme-court-politics-texas-legislature-a43f7f21c1b8e07a383b120d1bdbc695

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