mardi 4 avril 2023

LA FRANCE REPRESSIVE

 L’étau se resserre sur le professeur Franklin Nyamsi, enseignant à l’université de Lille 3 qui a récemment annoncé avoir été visé par une suspension temporaire de 3 mois pour ses critiques de la politique française en Afrique.

Quelques jours seulement après l’annonce de cette nouvelle, l’intellectuel franco-camerounais, très proche des milieux panafricanistes, dit avoir reçu une convocation de la Police Judiciaire pour le 12 avril prochain à 09H30.

Ci-dessous l’intégralité de son communiqué publié ce 03 avril sur Twitter :

« ALERTE

LE ROULEAU COMPRESSEUR DU REGIME MACRON CONTRE MA PERSONNE SE DÉROULE DAVANTAGE! CONVOCATION DEVANT LA POLICE JUDICIAIRE DE ROUEN LE 12 AVRIL PROCHAIN! J’informe la communauté citoyenne de l’Afrique des Libertés et l’opinion internationale que ce lundi 3 avril 2023, vers 16h, j’ai reçu la visite de deux agents de la police judiciaire de Rouen à mon domicile de Mont Saint Aignan en France.

Ils sont venus me remettre en main propre, à mon domicile, une convocation pour le 12 avril prochain à 9h30 dans les locaux de la Police Judiciaire à Rouen, afin que je m’explique sur la gestion de l’Association Crush Party, dont je suis le Président. Les deux policiers m’ont clairement évoqué un prétendu « abus de confiance » qui me serait reproché. Je me rendrai tout naturellement à la convocation avec mes avocats pour m’en expliquer. Mais je tiens à souligner que ceci n’est pas un fait anodin.

Il s’agit clairement de l’acharnement du pouvoir politique français contre ma personne, afin de me réduire par tous les moyens au silence en raison de mes critiques de la politique africaine de la France, qui m’ont valu depuis le 25 mars 2023 passé, une exclusion temporaire de 3 mois de mes fonctions professorales. C’est, très clairement le rouleau compresseur du régime Macron qui se déroule contre moi. Puisse l’opinion en prendre acte et l’Histoire, en témoigner. Car j’ai présidé à plus de 10 associations en France sans être l’objet des attentions spéciales de la police judiciaire.

Il a fallu que le gouvernement Macron me prenne en chasse pour que soudain, on s’acharne à me prendre en défaut pour tenter de réduire ma Liberté en pièces détachées. Pour l’Afrique des Libertés, pour ma dignité et ma conscience et pour tous ceux qui me sont chers, je tiendrai bon!"

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