Allemagne. Encore un « festival érythréen » tournant à l’émeute : 27 policiers blessés
Une fois de plus, un « festival érythréen » organisé en Allemagne a dégénéré en violences, avec des affrontements entre partisans et opposants au régime d’Asmara, causant de nombreux blessés et des arrestations. Pour sa part, l’AfD a demandé l’expulsion des individus impliqués. Lesquels auraient déjà été presque tous relâchés par la police…
Un conflit érythréen s’invite en Europe
En ces jours où l’île italienne de Lampedusa est littéralement submergée de clandestins provenant notamment d’Afrique subsaharienne, il est utile de s’intéresser aux conséquences de l’implantation des populations extra-européennes sur le sol du Vieux continent. D’autant plus lorsque la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen incite une nouvelle fois les pays membres de l’UE à accueillir ces migrants arrivés illégalement en Italie.
Parmi ces conséquences donc, un certain sentiment de désillusion pour les Européens ayant cru au discours des responsables politiques sur les joies du « vivre ensemble » et de « l’enrichissement culturel » engendrées par l’arrivée de ces populations étrangères à la civiliastion européenne.
Dans ce domaine, de curieux « festivals érythréens » organisés dans plusieurs pays d’Europe ont fait parler d’eux à plusieurs reprises depuis le début de l’été. En Allemagne le 8 juillet dernier, le Eritreafestival (un festival de musique érythréenne) tourna à l’émeute.
Des individus affrontèrent en effet les forces de l’ordre, occasionnant 22 blessés parmi ces dernières. Lors de l’édition 2022, plusieurs Africains avaient déjà attaqué et blessé des festivaliers ainsi que des policiers.
Puis, au début du mois d’août, ce fut au tour de la Suède de connaître un épisode similaire. Dans le cadre d’un autre festival érythréen organisé dans la banlieue de Stockholm, des affrontements violents ont eu lieu, l’événement ayant été attaqué par des Africains hostiles à l’actuel gouvernement de l’Érythrée. Les incidents firent plus de 50 blessés.
Tandis qu’environ un millier de manifestants hostiles au gouvernement de l’Érythrée avaient été autorisés à organiser une manifestation à proximité du festival, ils décidèrent ensuite de prendre d’assaut l’événement (quant à lui organisé par des partisans du gouvernement érythréen) en franchissant le barrage de police censé protéger celui-ci.
Des interpellés presque tous remis en liberté
Mais l’Europe n’en avait pas terminé avec ces querelles entre Érythréens importées sur son sol ! Le week-end dernier, un autre « festival érythréen », organisé cette fois à Stuttgart, en Allemagne, a de nouveau dégénéré. Des opposants au régime d’Asmara ont tenté de prendre d’assaut la manifestation organisée par des partisans du gouvernement. Des policiers ont été massivement attaqués. « 27 agents de police ont été blessés, dont sept qui n’ont pas pu poursuivre leur service en raison d’une blessure », a indiqué la police de Stuttgart.
Au total, 228 personnes ont été arrêtées. Elles ont presque toutes la nationalité érythréenne. 227 des agresseurs présumés ont été remis en liberté après vérification de leur identité. La plupart d’entre eux étaient originaires des environs, 63 étaient venus spécialement de Suisse pour participer aux émeutes.
De son côté, le premier syndicat de police d’Allemagne, le GdP, a demandé l’interdiction de manifestations similaires à l’avenir. Selon Jochen Kopelke, président fédéral du syndicat , « il y a eu plus de 200 arrestations, mais ils ont presque tous été relâchés ». « Ces personnes doivent être dissuadées de commettre d’autres délits par des mesures policières – par exemple des obligations de se présenter, des interdictions d’entrée, des gardes à vue », a-t-il ajouté.
L’AfD demande des expulsions
Suite à ces événements, la formation politique AfD (« Alternative pour l’Allemagne ») a demandé que les individus arrêtés lors de ces violences soient expulsés.
« La seule réponse correcte à de tels débordements de violence ne peut être que l’expulsion des migrants violents », a écrit la présidente du parti Alice Weidel sur X (anciennement Twitter). « Au lieu de cela, sous la direction du gouvernement régional, les 228 personnes arrêtées seront tôt ou tard relâchées dans la société ».
Une remise en liberté qui n’aura donc pas tardé si l’on en croit les informations précédemment relayées…
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