mardi 21 novembre 2023

DECLIN

Entre ceux qui ont le coeur sur la main mais qui se font prendre pour des vaches à lait par des arrivistes et moins que rien, et ceux qui se font élire sur du vote communautaire et sont dans l'absurde et l'irréel pour garder la confiance de rares électeurs des minorités, des maires commencent à perdre la vocation et parfois démissionnent en cours de mandat. Certains, par dépit de se rendre compte qu'ils sont pieds et points liés par des structures, des lois, des technocrates ou par la main mise idéologique de certains partis qui les empêche de progresser dans l'intérêt de leurs communes, de leurs concitoyens, alors qu'ailleurs, c'est open bar à la connerie, l'absurde, l'arrivisme, l'entre soit qui font monter encore plus la colère des électeurs, surtout quand ceux ci sont dans le déni, dans le "cause toujours".

Le ministère de l'Intérieur s'attend à un bond de 15 % des agressions contre les édiles municipaux cette année, après une hausse d'un tiers entre 2021 et 2022. Les démissions atteignent un niveau record.

Ils ont les élus du quotidien, à « portée de baffes » des citoyens. Pompiers des crises sanitaire et énergétique, les maires ont servi d'exutoire à la violence libérée lors des émeutes et les agressions à leur encontre devraient encore progresser de 15 % en 2023, même s'ils « résistent » aux crises, selon une enquête du Cevipof publiée ce dimanche par « Le Monde ».

Avec près de 8.000 répondants, la 5e enquête du Cevipof réalisée pour l'Association des maires de France (AMF) à deux jours de son congrès a obtenu un taux de réponse « exceptionnellement élevé », commente son auteur, le politologue Martial Foucault. Signe selon lui que les élus avaient « des messages à faire passer », cinq mois après la spectaculaire attaque à la voiture-bélier du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).

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