vendredi 24 novembre 2023

GILETS JAUNES

Et si les Gilets jaunes reprenaient du service ? - 

Par Lediazec

En ce moment, j’ignore ou je n’ignore pas pourquoi, on me sollicite pour adhérer ici ou là, dans la perspective des prochaines présidentielles. « Pour que 2027 ne soit pas 2017 ou 2022 ».

Je ne ris pas avec ces choses-là. Les prophéties se réalisent parfois. Une pichenette suffit à faire basculer une pensée qu’on pensait solide…

Côté opposition « officielle », les choses sont claires. Aussi bien chez nous, en France, que partout ailleurs dans le monde : elle n’est qu’un mirage. Cela ressemble au type qui meurt de soif dans le désert et qui soudain se trouve nez à nez devant une bouteille de jus de fruit ruisselante de fraîcheur. Manque de bol, c’est un de ces lézards au regard périscopique qu’on trouve dans le désert du Namib qui, ne sachant pas où donner de la patte au contact du sable brûlant, les lève alternativement au-dessus du sol.

Dans un contexte de « nettoyage ethnique », Israël en est aujourd’hui l’illustration. L’opposition contrôlée est là pour, dans un semblant de désaccord, conforter le couillon dans son statut de couillon, avec l’éternelle relique : « l’Union sacrée » !

Des preuves ? Suffit de se baisser, selon la formule consacrée, pour en ramasser autant que des feuilles mortes à l’automne. Où était l’opposition (je reviens en France) lors de l’instauration de la dictature sanitaire avec son cortège restrictif et son obligation vaccinale, chantage au boulot à la clé ? Cherchait-elle le masque idoine, non pas pour se protéger d’un virus inoffensif, mais pour cacher le visage de sa trahison, pendant que l’État mettait les bouchées doubles pour détruire le service public et réduire les libertés individuelles à peau de chagrin, permettant au capitalisme d’engranger des bénéfices stratosphériques, sans piper mot ?

Ne nous fâchons pas !

Nous devons admettre que l’opposition n’est fautive que par omission, dans la mesure où elle reste fidèle à ce que l’on peut considérer comme son acte fondateur : manipulation et collaboration. Pour tout dire, l’opposition n’oublie pas que son statut est le privilège auquel elle s’accroche comme la bernique colle à la roche !

Comment imaginer des personnes abandonnant leurs privilèges pour rejoindre les rangs de ceux qu’elle ne « défend » que pour perpétuer ses avantages ! L’opposition est le masque de carnaval du cynisme capitaliste. Une pièce dans laquelle les rôles parfois s’inversent, sans endommager l’architecture. Elle n’est que diversion dans un théâtre d’ombres. Des marionnettes auxquelles on donne vie, le temps d’une représentation, avant de les ranger dans une malle, attendant la prochaine.

L’exemple des Gilets jaunes, mouvement spontané né de l’oppression exercée par un État au service de l’Oligarchie contre le peuple, est révélateur de la complicité entre gouvernement et opposition de façade. Un mouvement pacifique pollué par des manœuvres grossières, allant jusqu’à introduire dans les cortèges des provocateurs sur ordre des préfectures, afin d’y jeter le discrédit et que cela ne donne des idées à une opinion passive, mais pas dupe.

Pourquoi les Gilets jaunes ont toujours refusé l’appartenance politique à tel ou tel parti ou syndicat ? Parce qu’ils savent, pour l’avoir vérifié des centaines de fois, la perméabilité entre les divers composants de l’État, qu’ils soient aux commandes du pays ou en attente de le devenir.

Des revendications pourtant légitimes et bien moins coûteuses que l’envoi d’armes par centaines de millions, voire des milliards, pour alimenter la guerre en Ukraine qui n’a servi qu’à niveler tout un continent par le bas.

Depuis le début du mouvement des GJ, le discrédit par le mensonge et la calomnie ont été les armes du pouvoir contre le peuple.  Même dans le milieu du show-biz, ces prostitués de luxe, s’en sont trouvés des « artistes engagés » pour les dénoncer comme des « antisémites » et des « fachos » !

Si quelques opposants ont approché ces pestiférés, l’intention n’était pas très louable. C’était un peu comme s’ils venaient recueillir des informations pour le compte d’une hiérarchie perdue, à la recherche de réponses stratégiques et non dans le souci de faire aboutir leurs revendications !

Retrouver un peu d’espoir serait la reprise des rendez-vous des rond-points, interrompus par la très opportune pandémie ! Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais pour notre dignité, ce serait beaucoup. Cela foutrait sûrement un joli bordel à l’approche des olympiades infâmes de 2024, mettant l’opposition contrôlée devant son miroir. Et parce qu’on ne peut vivre sans dignité.

Sous l’Casque d’Erby

NDL : personnellement je n'y croit pas, on est plus du tout dans ce stade 

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