On a tenté de faire du buzz, mais ils n'ont pas choisit le bon "acteur".
En 2018.
KM 28 ans, s’est fait connaître pour son parcours exceptionnel. Symbole de la réinsertion, il a été renvoyé en prison en attendant son procès pour harcèlement et violences sur fond de séparation houleuse.
Le conte s’est fracassé à l’audience. À sa demande, KM sera jugé le 10 octobre, pour harcèlement sur son ancienne compagne, mère de ses deux enfants, ainsi que sur ses ex-beaux-parents. Il sera également jugé pour des violences sur son ex-beau frère.
Devant sa famille et des amis, vif, interrompant la présidente Nathalie Bujacoux ou les avocats, le sien compris, il tente d’éviter un séjour derrière les barreaux. « Je me bats pour conserver ma fonction, souffle-t-il. On est dans une affaire familiale. »
Une rupture qui l’a déjà amené à la barre du tribunal. C’était en mars 2018. Déjà pour un harcèlement ayant détérioré les conditions de vie de son ex. Six mois de prison avec sursis assortis d’une interdiction d’entrer en contact avec elle. Son appel sera tranché le 13 septembre. « Il n’a pas cessé de violer ses obligations », souligne la procureure Sophie Valente.
Crainte en partie justifiée par un rapport d’un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation. Qui pointe « un risque de passage à l’acte violent contre son ex, homicidaire ou suicidaire ». Mardi 4 septembre, « il était convoqué au commissariat, il ne s’est pas présenté », rappelle la représentante du ministère public. Après une vidéo sur Facebook, il s’est rendu jeudi 6 septembre en fin d’après-midi.
Sans doute trop pour le tribunal. KM est maintenu en détention en attendant son procès. Il fera l’objet d’une expertise psychiatrique.
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