STRATEGIE

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Les anglosaxons font tout pour pousser l'Ukraine à attaquer le Donbass. Ils donnent en ce moment à l'Ukraine argent, armes et munitions en grandes quantités. 

Mais avec l'Amérique qui vient de geler les avoirs de l'Afghanistan pour en réalité récupérer les valeurs et promettre l'équivalent en monnaie de singe, Poutine sait pertinemment que l'Ukraine est depuis 2014, un objectif américain qui, sout le manteau de l'OTAN veut mettre la main dessus. Une accalmie avec Trump, qui n'aura durée que 4 ans, durant laquelle on a bien tenté de mettre à jour les bidouilles et combines des Bidens pour placer leurs pions. Mais maintenant que Biden est au pouvoir, on savait depuis longtemps que l'Ukraine allait redevenir un outils inévitable contre la Russie.

L'attaque du Donbass entraînera immédiatement la réaction de Moscou qui tentera de s'y opposer militairement, en intervenant sur un territoire, officiellement, encore ukrainien. L' «agression», clairement contraire aux dispositions de la charte des Nations unies, sera caractérisée. Les Américains s'estimeront en droit de «punir la Russie». Bien que personne ne leur ait jamais conféré ce «droit de punir», mais ils le prendront.

La stratégie à toujours été celle là ! Attiré la Russie dans un piège. L'obliger à réagir et ensuite, emballer l'histoire au profit d'une intervention sous approbation de l'ONU. Seul problème, c'est que l'Ukraine n'est pas dans l'OTAN, ce qui au niveau du conseil de sécurité pose un problème. Soit les nations siégeant acceptent de suivre les USA, mais prendront le risque d'un bourbier ou l'issue pourrait être l'usage en effet de l'arme nucléaire (et donc totalement contre productif), ou soit ils y réfléchissent à deux fois, sachant que si l'Ukraine devient une seconde Syrie, ou à terme, l'instabilité sociale, politique, économique des nations "libres" risqueraient d'inciter à des insurrections, des coups d'états, ou des révolution, (le Canada étant en train de se transformer en bras de fer entre le peuple et l'autorité). Même aux USA, Biden n'est pas aussi populaire, tant son élection à été un contre feu anti Trump, plutot qu'un réel choix éclairé et aspiré par le peuple américain. Autant dire que les échecs irakien et afghan, n'engagent pas les américains a accepter d'envoyer des fils et des filles, des pères et des mères, des frères et de soeurs, dans un soit disant combat pour la liberté dont les deux tiers des américains se foutent royalement !

Ils n'attaqueront pas militairement la Russie. Ils ne le peuvent pas, on l'a vu ci-dessus, ni à l'arme atomique, pour cause de riposte russe probable, ni par armes classiques, ne voulant perdre aucun soldat. Mais, ils ont la capacité de nuire à ce pays pratiquement autant que s'il l'avait militairement attaqué. C'est ce qu'on pourrait appeler un «Barbarossa financier». Tout est en place. Tout a été annoncé. Tout peut être déclenché du jour au lendemain. 

Coupé les vivres, faire la politique des sanctions, voir organiser un blocus à la Cuba, est totalement impossible. Parce que la Russie à un allié, qui s'appelle, la Chine ! Et justement, la folie des américains c'est de croire que tous le monde occidentale suivra pour aller chercher des poux à la Chine, l'empêcheur de tourner en rond, le cailloux dans la chaussure de la domination économique mondiale.

Tous les avoirs russes, que ce soient les avoirs d’Etat, des entreprises ou des particuliers, en dépôt dans les banques anglo-saxonnes, seront gelés, confisqués. Il faut s'attendre aussi à ce que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne fassent pression sur tous les pays du monde pour qu’eux-aussi gèlent aussi les avoirs russes, notamment par les établissements bancaires où les anglo-saxons ont des intérêts ou des participations, et où ils sont en mesure de dicter leurs volontés. 

Ce qui n'arrivera pas, car dans ce cas, ce serait alors tiré une balle dans la tête du système économique mondiale, et les avoirs russes bloqués, mettrait alors la Russie dans une issue ou elle n'aurait alors plus rien à perdre.... en appuyant sur le bouton ! 

Si l'occident rêve de son "grand reset", Poutine pourrait offrir une version plus expéditive !