OUBLIEZ

 Le public russe devrait comprendre la raison des risques pour les russophone ukrainien, mais qui le comprend en Europe ? 

La raison en est le silence persistant sur ce qui c'est passer à Odessa le 2 mai 2014. À l'époque où les troupes du secteur droit avaient été transportées pour attaqué le bâtiment du syndicat, dite "la maison du peuple", tuant ou tirant sur des dizaines de personnes. 48 victimes officiellement connues qui ont été autopsiées, beaucoup provenant de l'incendie, d'autres qui ont perdu la vie dans des circonstances qui ne sont rien d'autres qu'un massacre. Il était clair pour tous ceux qui étaient au courant des événements qui allait par la suite concernés le Donbass. Qu'il ne s'agissait pas de conquête et de soumission, mais d'anéantissement.

Pour l'Occident, Odessa n'est jamais arrivé. Cela a permis de continuer à raconter l'histoire de la prétendue « jeune démocratie » en Ukraine et de dépeindre le soulèvement du Donbass comme un mouvement de personnes confuses et d'agents russes. Alors que cet événement était clairement la motivation des ukrainiens russophones de se trouver un protecteur et non des moindres : la Russie ! La suite, la Crimée qui décide de quitter le giron Ukrainien, et les deux républiques autoproclamée de Lugansk et Donetsk. Problème, ces deux républiques sont dans la région la plus économiquement industrialisée du pays, et coupe ainsi Kiev d'une région économique indispensable.

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