Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité qualifie de "très préoccupantes" la "situation des personnes et la capacité des associations à faire face".
Plus d'un mois après le cri d'alarme lancé par les Restos du Coeur, les associations de lutte contre la pauvreté alertent de nouveau sur leur situation et celle des populations précaires, estimant ne pas avoir été entendues par le gouvernement.
"Ça craque de partout", estime auprès de l'AFP Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe quelque 800 associations de lutte contre la précarité et à l'origine d'un appel à la mobilisation jeudi.
"L'appel des Restos du coeur l'a mis en évidence: on a des situations de précarité qui s'étendent et qui s'aggravent et on a des associations qui sont dans l'épuisement et le manque de moyens", ajoute-t-il.
Dans un contexte de forte inflation, les associations alertent depuis plusieurs mois sur la forte hausse des demandes d'aide et sur l'augmentation de leurs dépenses de fonctionnement, qui plongent (pour certaines) leurs comptes dans le rouge....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire