TOUCHE PAS A MON OR

 « L’envolée des cours de l’or m’inquiète ». L’édito de Charles SANNAT

Source Insolentiae

Après le repli lié à l’élection de Trump et aux espoirs de paix bien vite douchés, les cours de l’or repartent de plus belle à la hausse et ce n’est pas bon signe.

Encore plus mauvais signe, la hausse de l’or s’accélère.

Au moment où j’écris ces lignes, une nouvelle attaque de l’Iran sur Israël tient la corde avec l’hypothèse d’une nouvelle utilisation de missiles balistiques par la Russie sur l’Ukraine… ou un poil plus loin.

Alors je ne sais pas ce qui va se passer. Mais la smart money, l’argent des riches, ceux qui savent parce qu’ils sont proches des sphères du pouvoir achètent de l’or. Comme vous le savez l’or ne rapporte rien, il n’a donc aucun intérêt en soi, sauf qu’il est la réserve ultime de conservation de valeur. Avec mes raviolis bio de chez Carrefour. Aucun rapport. C’est juste pour détendre l’atmosphère, pour donner un côté plus léger à cet édito.

Je ne sais pas ce qui va se passer, mais il va se passer quelque chose et pas un évènement positif. Ceux qui nous dirigent n’ont en réalité pas accepté la victoire de Trump même si les électeurs ont aussi voté pour la paix.

Ils auront donc la guerre.

Sans aucune légitimité démocratique.

Sans qu’aucun parlement ne soit consulté pour savoir si les populations veulent griller dans un holocauste nucléaire.

Ils ont tous perdu les élections mais se pensent légitimes pour décider de la guerre ou de la guerre.

Incroyable conception de la démocratie de ce camp du bien qui fait le mal et fait non pas la guerre, mais les guerres partout dans le monde depuis 23 ans maintenant.

Préparez-vous mes amis.

L’impensable est possible.

L’impossible devient envisageable.

Soyez prêts pour cela.

Cela fait des mois que je vous explique que la guerre est possible et qu’elle ne fait plus aussi peur qu’avant même si elle devait devenir nucléaire.

Les pulsions de mort qui étreignent notre monde sont hélas terribles.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT