lundi 27 octobre 2025

AFFAIRE

 Qu'a donc fait le comique Jarry pour mérité une telle vendetta ? Trop de droite ? Trop... trop quelque chose ? Ou le comique est il dans l'excés de confiance au point d'avoir dépasser des limites ?

Rappelons que ce genre de sujet est toujours compliqué car dans ce genre de milieu, tant il y a des artistes qui se la pète au point de dépasser les limites, comme aussi dans les équipes, des gens jaloux, hypersensible, incompétents, qui tentent de se sortir la tête de l'eau en créant des scandales sur rien.



"UN JEUNE ACTEUR NOIR SURNOMMÉ KIRIKOU"


Blagues racistes, propos sexualisants et dénigrements : quinze personnes ayant travaillé avec l’humoriste Jarry témoignent contre lui.

Elles évoquent des maltraitances envers certains techniciens, ainsi que des remarques racistes et à caractère sexuel.

Décrit comme hypertactile, l’humoriste de 48 ans multiplie les vannes visant des personnes racisées, gays ou en situation de handicap. Sur le tournage de la série Maison de retraite, plusieurs collègues ont jugé ses comportements inacceptables.

"Il y avait un jeune acteur noir sur le plateau, qui ne maîtrisait pas ses répliques. Il lui a lancé un truc du genre : Allez, faut y aller Kirikou."

Trois autres témoins, dont le comédien visé, confirment la scène : "Moi, je peux rire de tout avec mes potes, mais là, c’est vrai que ce n’était pas une situation appropriée." 

Deux intermittentes se souviennent aussi d’avoir entendu Jarry renvoyer de manière répétée le comédien à sa couleur de peau, évoquant notamment "ses cheveux crépus".

L’une d’elles a été marquée par une remarque lancée alors que la nuit tombait : "Il faut vite tourner, sinon on te verra plus."

Interrogé par Mediapart sur ces propos, Jarry n’a PAS RÉPONDU.

Lors d’un sketch, il interpelle un homme noir dans le public, le surnomme "Boubacar", alors qu’il venait de lui dire qu’il s’appelait Nicolas, et le félicite d’avoir une femme blanche : "C’est bien, pour les papiers !"

Sur un autre registre, quatre jeunes hommes, dont trois techniciens, affirment avoir subi des propos à connotation sexuelle répétés, confirmés par six témoins. "Tout tourne autour du cul, il fait des vannes tendancieuses en permanence, et ça finit par être dégradant, voire humiliant pour les gens", raconte une technicienne.

Selon plusieurs témoignages, Jarry aurait dit à un technicien : "Attention, ta tête est très près du monstre", en parlant de son sexe. 

Un intermittent aurait carrément demandé à être remplacé pour ne plus avoir de contact physique avec lui. Un autre se souvient : "Il m’a dit qu’il ne serait pas contre avoir une relation sexuelle avec moi."

"Il touche beaucoup les abdos ou les épaules pour voir si [les JEUNES techniciens] sont musclés", ajoute un témoin.

Une autre intermittente confirme : "Avec ces jeunes techniciens, il a dépassé les limites, c’était humiliant et maltraitant."

Plusieurs techniciennes ont également signalé des comportements déplacés : claques sur la main, jet de costume au visage, insultes et humiliations. 

Une costumière confie avoir "fondu en larmes" après que Jarry lui a lancé : "Toi, là, je ne veux pas travailler avec toi !"

LES ALERTES ADRESSÉES À LA PRODUCTION N’ONT JAMAIS ABOUTI.

Kev Adams, Claude Zidi Jr., ainsi que la productrice Élisa Soussan et le directeur de production Kader Djedra n’ont pas souhaité répondre aux sollicitations de Mediapart, alors qu’ils étaient chargés d’encadrer l’équipe et d’assurer la sécurité des employés.


(via Mediapart)

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