mercredi 15 octobre 2025

TOMAHAWKS NUCLEAIRE

Avant de commencer cet article, rappelons que :

Le Tomahawk est un missile de croisière subsonique à longue portée (environ 1 000 à 2 500 km selon la version), conçu pour frapper des cibles terrestres avec une grande précision.

  • BGM-109A (TLAM-N) : version nucléaire, équipée d’une ogive W80 (puissance variable, entre 5 et 150 kilotonnes).
  • BGM-109C/D/E (TLAM-C/D/E) : versions conventionnelles, avec ogives explosives classiques.

Officiellement, le Tomahawk TLAM-N (nucléaire) a été retiré du service en 2010 (décision formalisée en 2013). Les ogives W80 qu’il utilisait ont été stockées ou démantelées. Mais cela ne veut pas dire que la technologie ne peut pas être réactivée en coulisse même avec une garantie américaine de non usage nucléaire.



 Un grand pas vient d'être franchi vers la troisième guerre mondiale. En effet, Washington annonce avec fierté sont nouveau joujou militaire. Des missiles tomahawks à capacité nucléaire ou pas, seul le président le saura sont en route vers Kiev ! Ce n'est certes pas depuis le sommet Trump-Poutine en Alaska que cela aurait pu techniquement se développer. Ce qui suggère que cela coïncide probablement avec la décision de Trump dans son premier mandat de se retirer de l'entente sur le déploiement de missiles nucléaires à moyenne portée.

Ce qui du même coup et sans contredit confirme les inquiétudes de Moscou sur le probable projet de déploiement de ces Tomahawks porteurs d'ogives nucléaires en Ukraine et dans les pays membres de l'OTAN partageant une frontière avec la Russie dès 2018 ! Le comportement des membres de l'OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine ont fait la preuve que lorsqu'ils annoncent la fourniture de nouvelles armes et le franchissement d'une nouvelle ligne rouge cela fait déjà un bon bout de temps qu'ils ont déjà été déployés sur le terrain. La manœuvre ne visant qu'à en informer leurs populations pour les mettre devant les faits accomplis leurs permettant ainsi de préparer l'opinion publique à une guerre généralisé comme des zombies comme ce fût le cas en 1914 !
Il est maintenant de plus en plus clair que Washington prépare une guerre nucléaire qu'elle espère limitée aux pays limitrophes bordant la Russie là où ces containeurs de la mort sont probablement déjà disséminés en douce sans que les populations des pays membres de l'OTAN n'en aient été informés. La stratégie pourrait bien être dans un premier temps de complètement saturer les défenses aériennes russes à partir des quelques 4,000 Tomahawks disponibles avant de passer à la phase nucléaire pour anéantir la réponse russe.
Sauf que Moscou y a réfléchi depuis fort longtemps et dispose d'une riposte, celle de la «« Main morte »». Il s'agit d'un système automatisé capable de lancer les missiles intercontinentaux sur toutes les grandes villes de l'OTAN si ce système automatisé ne reçoit plus de réponses automatisées des grandes villes russes. Comme Moscou ne pourra en aucun temps savoir si les missiles qui foncent sur Moscou ou St-Petersburg contiennent une ogive nucléaire quel sera leur réponse ?
Moscou a pourtant prévenu que si les mandataires des États-Unis utilisaient l'arme nucléaire Washington en sera tout aussi bien frappé. En effet, vu la puissance de ces ogives le temps de réponse ne se compte qu'en dixièmes de seconde. Dans un premier temps, la menace étant d'une telle incertitude que Moscou n'aura d'autre choix que de lancer toutes ses forces pour neutraliser la menace ukrainienne et le cas échéant, de répondre de manière extrême dès la première bordée de missiles Tomahawks. Or c'est justement ce qu'attendent les faucons de l'OTAN pour entrer dans danse et mettre les bottes en Ukraine. Force nous est d'admettre que la troisième guerre mondiale est proche et que l'écart entre la grande aiguille de l'horloge de la fin du monde et minuit est maintenant presque qu'imperceptible !

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