mardi 2 décembre 2025

THE ECONOMIST

 


Une proposition de compréhension de la dernière couverture de The Economist par une chaine Youtube, s’adressant aux musulmans mais pas que, qui a déjà de nombreuses fois produite des analyses intellectuellement stimulantes de l’actualité par le passé…

Par Le Media En 4-4-2

La une de The Economist pour 2026 est un chef-d’œuvre de cynisme éditorial. Sous des airs de bande dessinée naïve, elle dissimule un pronostic funeste pour la décennie à venir, adressé à ceux qui savent décrypter son langage visuel. Une méthode éprouvée, qui rappelle étrangement leur couverture au pangolin en 2019, un avertissement cryptique que le monde a préféré ignorer.

Le grand théâtre du pouvoir

Le choix d’un style « ligne claire » rappelant Tintin n’est pas anodin ; c’est la signature d’un establishment qui use de la simplicité comme d’un leurre. Les éléments clés s’assemblent comme un puzzle diabolique :

. L’Inversion des Couleurs : Le rouge, jadis symbole du péril, incarne désormais le futur et un pouvoir conquérant, tandis que le bleu, couleur de la raison et de la stabilité, représente un passé révolu. Cette palette est un manifeste : les anciens repères sont caducs.

. Les Épées Croisées : Au centre géométrique, elles ne sont pas un accessoire de pirate. Elles forment une croix, évoquant à la fois un point sur une carte au trésor et un rituel de fermeture de cycle. Elles symbolisent le combat pour le contrôle, celui de la Réserve Fédérale américaine étant l’enjeu ultime.

. Le Cerveau et la Manette : Un fil rouge relie une manette de jeu bleue à un cerveau, mais les boutons de commande sont rouges. Métaphore parfaite d’un « hack » du système : l’infrastructure ancienne (bleue) reste, mais le contrôle a basculé vers de nouvelles forces (rouges), annonçant une ère de surveillance cérébrale et de dirigisme technologique.

La référence obsessionnelle au football, sport-roi et opium des peuples modernes, est particulièrement savoureuse d’amertume. Le ballon de football, hypergonflé et prêt à exploser, est une allégorie de l’hyperinflation et des bulles économiques à l’agonie. La Coupe du Monde de 2026, jumelée au 250e anniversaire des États-Unis, est présentée comme le théâtre parfait pour un reset géopolitique, un « divertissement » à l’échelle planétaire pour masquer la reconfiguration des pouvoirs. Le message est limpide pour qui veut l’entendre : les grands événements ne sont que des mises en scène où nous jouons le rôle de figurants bénévoles.

La fin de cycle

L’urgence est palpable. Le fait que The Economist ait brisé sa propre tradition de publication pour dévoiler cette couverture dix jours plus tôt est un signal faible qui en dit long. Il ne s’agit plus de prédire, mais de préparer les esprits à l’inévitable. Les deux « gâteaux d’anniversaire » célèbrent simultanément les 250 ans des États-Unis et des Illuminés de Bavière, marquant la fin délibérée d’un cycle historique. La boucle se referme sur 250 ans d’histoire occidentale, et le magazine, porte-voix d’un système qu’il a contribué à édifier, nous offre son diagnostic ultime avec une froideur clinique : la transition sera brutale, le spectacle doit continuer.

Les actionnaires de The Economist sont la famille Agnelli (Exor), Rothschild, Cadbury (Kraft Foods : Vanguard, BlackRock, Morgan Stanley, State Street, etc.), Schroders (banques : Lloyds, Guinness Mahon, G30). Ils nous présentent donc leurs vœux pour l’année qui vient. Des désirs à la réalité… Ainsi les prévisions de The Economist pour 2017, démenties par les faits, ont été qualifiées par son propre rédacteur en chef de « conspirationnistes ».

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