jeudi 24 novembre 2016

LA GUERRE

Le 30 novembre prochain, c'est la grande messe des pays de l'OPEP. L'occasion de relancer un programme de quotas afin de limité les excédents qui impactent depuis prêt d'un an le prix du baril, toujours relativement instable et a des niveaux des plus bas. Responsabilité aux Saoudiens qui, pour emmerdé les américains et leurs compagnies, n'ont pas voulu limité leurs productions afin de pousser le prix du baril au plus bas, afin de faire perdre aussi beaucoup d'argents aux compagnies américaines, qui se sont lancées depuis quelques années dans une politique d'indépendance énergétique, voulu par l'autorité américaine. Une politique qui inclue de s'extraire de la dépendance du pétrole saoudiens, par l'apport de ressources issue en partie, du schiste locale, et du développement de nouveaux gisements, certes plus coûteux, mais qui permettraient d'augmenté la production hors importation. Car les besoins énergétiques fossiles des USA vont a moyen terme, se réduire du fait d'un élan a vouloir s'extraire d'une dépendance trop accrue via à vis des pays producteurs de pétrole comme l'Arabie Saoudite. Raison pour laquelle d'ailleurs, en attendant de se trouver un équilibre parfait dans ce désir d'autonomie énergétique, les USA ont assouplis les tensions avec l'Iran pour y trouver quelques bons accords pétroliers qui évidemment, déplaisent considérablement aux Saoudiens, non sans non plu déplaire un peu aux Israéliens. 
On comprend donc que cette petite guerre a considérablement impacté le marché américain, comme aussi l'économie saoudienne. Sans parlé des Chinois, qui sont actuellement des gros demandeurs, et qui achètent beaucoup d'énergies fossiles aux américains, en attendant de pouvoir se fournir plus massivement auprès de leurs voisins russes. Car rappelons que la Russie est le deuxième plus gros producteur d'énergies fossiles. Ce qui est une menace considérable pour les pays du moyen orient qui voient avec l'émergence de la Russie et de ses pays partenaires, une menace considérable sur leurs hégémonies sur le marché. Une des raisons d'ailleurs de la guerre en Syrie, pour dégagé Assad, et le remplacé par une autorité à l'image de l'Afghanistan, qui signera tout de suite les accords permettant de tiré le fameux gazoduc qui permettrait aux Qataris de vendre directement à l'Europe un gaz qui actuellement provient en grande partie de Russie.
Mais vu que ce petit jeu commence a impacté l'économie des pays du golf, les membres de l'OPEP souhaitent enfin caler un quota pour permettre de limité la casse. Mais pour cela, il faut aussi incité les pays hors OPEP de prendre des mesures identiques. Car évidemment, on ne veut pas voir la Chine, par exemple, se retourné vers la Russie parce que le pétrole saoudien, revendu par les américains, devient plus cher à cause de la limitation de la production. Bref, l'OPEP voudrait influencer des règles pour s'assuré de continuer a s'en mettre plein les poches, en obligeant la concurrence a s'aligné sur leurs modes de production. C'est un peu comme si des constructeurs automobiles demandaient a un concurrent qui fabrique des voitures non polluantes, d'arrêter de les construire pour revenir a une production de voiture a essence, juste parce que ces compagnies ne veulent pas continuer a perdre de l'argent...... Preuve que le capitalisme est bien en train de se fissuré, du fait que le plan concernant la Syrie, ne s'est pas déroulé comme prévu, et que désormais ceux qui espéraient piqué du marché aux autres, sont en train de subir un effet boomerang.

http://www.zerohedge.com/news/2016-11-24/last-minute-twist-opec-demands-big-production-cuts-non-opec-members-russia-balks

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