lundi 19 février 2018

COMMUNICATION

Aujourd'hui, ce visage devient virale en Italie. Et suscite l'affrontement entre trois versions.

La première version, celle factuelle. C'était à Macerata, et elle s'appelait Pamela Mastropietro. Agée de 18 ans, la jeune italienne a été retrouvée morte et décapitée à Pollenza. La police aurait trouvé le soir du 30 Janvier deux valises contenant les restes de la victime. Un nigérian de 29 ans a été arrêté par la police. Des objets de la victime maculée de sang auraient été trouvés dans l´appartement de ce dernier.

La seconde version. Ce que l’on sait, c’est qu’Innocent Oseghale, le clandestin nigérian de 29 ans arrêté pour homicide volontaire, profanation et dissimulation de cadavre, ne devait plus se trouver sur le territoire italien, étant mêlé à des activités de trafic de drogue et son permis de séjour ayant expiré. Silence total des institutions de la République italienne.
La colère s’exprime uniquement sur Internet, dernier espace de liberté en voie de restriction grâce à la fallacieuse lutte contre les « fake news » (qui n’est rien d’autre qu’une tentative de museler les canaux d’information et d’opinion qui échappent à la pensée unique).
Samedi 3 février, Luca Traini, un jeune homme de 28 ans de Macerata, ouvrait le feu sur une foule d’immigrés subsahariens, blessant grièvement six d’entre eux. Il est actuellement aux arrêts, avec l’accusation de « tentative de massacre aggravée par la finalité de racisme » et port illicite d’arme.

La troisième version. Visage d'une jeune fille ayant beaucoup de défauts. Blanche, italienne, trop libérale et libérée. La presse a raison de faire oublier se fait divers car les médias de la faschosphère instrumentalisent cet homicide qui a finalement pousser un jeune raciste de 28 ans a tiré sur de pauvres migrants, invoquant l'amalgame. Une jeune fille qui a sans doute commis l'acte de ne pas accepter les avances d'un homme de couleur, du fait d'être une blanche raciste, exprimant par son refus, son aversion a faire preuve de solidarité et de partage a l'encontre d'un homme qui fuit la guerre et le génocide.

Trois versions qui arrangent les idéaux des uns et des autres. D'ou l'absence de compassion médiatique sur l'affaire, de peur que justement, cette affaire s'ajoute a la monté de délits et de crimes qui statistiquement, commencent a gêner au combien les politiques pro migratoire de Bruxelles. Alors, silence radio.......

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