Les USA ne font pas exception dans la façon de présenter des chiffres. Mais a ceci prêt qu'ils jouent sur le manque de curiosité et d'intérêt des américains pour regarder au delà des chiffre, du fait qu'aux USA, l'outil par excellence est plein de statistiques et de chiffres qui, lorsqu'on se prend la peine de fouiller, ne révèlent pas en général la même conclusion que les sources officielles. Et du coup, quand on compile l'ensemble des éléments, on constate que le bilan est plus dramatiques que le chiffre d'un chômage en baisse. Entre les exclus, les laissés pour compte, les bénéficiaires de food stamp, qui par définition sont sans emplois ou en emplois précaires insuffisamment rémunérateurs, on arrive a un chiffre qui dépasse le quart de la population active américaine. En encore, les chiffres ne recensent pas ceux qui ont été laisser sur le bas coté de la route de la société, ceux qui n'ont plus de maison, vivant dans leurs voitures, ou dans des bidonvilles.
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