mercredi 25 juillet 2018

CA NE S'ARRANGE PAS...



- Dupont Aignan claque la porte de la commission.

- Le Canard Enchainé et les auditions de ce mercredi enfonce encore plus le clou. On confirme l'appartenance de Benalla a une loge maçonnique. 

- Me Laurent-Franck Liénard, l'avocat de Benalla, a tenté de justifier l'intervention de son client sur la place de la Contrescarpe le 1er mai dernier. "Quand il a vu une situation qui lui a semblé nécessiter son intervention, il n'a pas réfléchi, il y est allé"
- Eric Morvan, directeur de la police nationale, devant la commission d'enquête du Sénat déclare que  l'intervention d'Alexandre Benalla, par manque d'effectif policier, le 1er Mai, n'entend pas du tout de cette oreille le fait que sa participation serait la conséquence d'un manque d'effectif. "Les forces de l'ordre débordées ? C'est une plaisanterie", ironise le dirigeant policier.
- Macron bousculé suite a son intervention devant son parterre de députés, poussant la création d'un hashtag #AllonsChercherMacron
- Marie-France Monéger-Guyomarc'h, directrice de l'IGPN (la "police des polices"), se retrouve face aux sénateurs." Le chef du service d'ordre savait-il que Monsieur Benalla était là ? A-t-il vu, a-t-il observé, qu'a-t-il fait ? Ce sont des questions très pertinentes qu'il nous appartiendra de poser"; a-t-elle assuré.
- Le colonel de gendarmerie Lionel Lavergne est à son tour auditionné par la commission d'enquête du Sénat. Le chef du GSPR a donné son avis sur Alexandre Benalla, qu'il juge comme "quelqu'un de dévoué, disponible, très efficace, très réactif".
- Le colonel Lavergne, chef du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), auditionné en ce moment, a tenu à condamner la façon dont à agi Alexandre Benalla le 1er mai dernier. 
- Questionné sur le rôle que tenait Vincent Crase lors du 1er mai place de la Contrescarpe, aux côtés d'Alexandre Benalla, le commandant militaire de la Présidence M. Bio-Farina a assuré que M. Crase n'avait "absolument pas" été autorisé à être sur les lieux en tant qu'observateur d'opération policière. Bruno-Roger Petit, porte-parole du président, avait pourtant affirmé l'inverse.
- Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron Patrick Strzoda minimise l'acte d'Alexandre Benalla. Il explique aussi qu'Alexandre Benalla "était effectivement présent dans le bus pour nous informer de la progression du bus et pour que nous nous puissions gérer les 3 000 personnes à l’Elysée".
- Le directeur de l'ordre public et de la circulation est sous le feu des critiques depuis son audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée. Alain Gibelin avait affirmé ne pas avoir été prévenu qu'Alexandre Benalla serait présent sur l'opération de police de la place de la Contrescarpe, à Paris. Or, Eric Bio-Farina, le commandant militaire de l'Elysée, auditionné ce mercredi, a fait état d'une discussion entre Gibelin et Benalla sur l'équipement que porterait ce dernier lors de cet événement, lors duquel il ne devait être qu'un simple observateur. 
- Lors de la première quinzaine du mois de mai, Alexandre Benalla était suspendu de ses fonctions de chargé de mission, selon la sanction prise par le chef de cabinet de l'Elysée, son supérieur hiérarchique. Ce dernier, Patrick Strzoda, auditionné en ce moment par la commission d'enquête du Sénat, a affirmé que Benalla avait touché son salaire dans son intégralité ce mois-ci.
- Alexandre Benalla n'était visiblement pas apprécié dans le monde policier .Yves Lefèvre, syndicaliste de l'Unité SGP-police Force ouvrière, s'est confié à BFM TV et a affirmé que la cohabitation était parfois compliquée. "On parle d'insultes, on parle de menaces verbales, on parle de réorganisation… Il faisait régner la terreur. Certains prétendent à dire qu'il était surnommé 'Rambo' au sein du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République, ndrl.)", a-t-il confié.
- Président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner a exprimé sa volonté d'auditionner directement Alexandre Benalla. "Je n’ai jamais vu à un tel niveau de responsabilités un simple chargé de mission de 26 ans", a déclaré l'ancien ministre des Sports, qui assure qu'il demeure des "zones d'ombres" sur les fonctions qu'assurait Benalla lorsqu'il était encore chargé de mission à l'Elysée.
- Forte tension entre les deux co-rapporteurs, G. Larrive (LR) dénonce une "obstruction de la part d'une majorité aux ordres de l'Elysée". "Ahurissant", selon Yael BRAUNPIVET (LREM).

- Benalla avait bel et bien reçu une autorisation de port d'arme, confirmant que sa fonction était destinée a évoluer encore plus dans la sécurité rapproché de la présidence, et était bien chargé d'une "mission de police" à l Elysée. 

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