Le FBI épinglé sur des programmes sensibles de sécurité intérieure. En effet, depuis les attentats du 11 septembre 2011, la paranoïa de l'administration Bush a pousser la mise en place de programme autorisant, sans mandat, l'enregistrement et la collecte d'informations sur les entreprises, les citoyens et même des élus américains. Sauf que ces programmes, limités dans le temps, ont quasiment eut main libre durant des années, sans un cadre juridiques définis ou en cours. L'urgence et sous couvert du Patriot Act, l'agence a accéléré des plans qui en réalité, aujourd'hui, sont reconnus après déclassifications ordonnées par une cours de surveillance, comme étant illégaux et ayant porté atteinte aux libertés individuelles des américains. Des programmes qui ont obligé des compagnies telles que Google, Att, à rendre accessible des données pouvant même concerner des non américains.
Depuis 2018, le congrès a imposé un cadre plus stricte mais le révélation de cette enquête demande a ce que le FBI soit sanctionné sévèrement avant d'envisager de laisser ce cadre juridique en place. Surtout lorsqu'il est apparu qu'en 2019, le FBI a usé de son autorité pour réclamer des données concernant 16 000 personnes, alors que la justifications était en réalité une enquête sur seulement 7 d'entres elles (c'est à dire que le FBI a prétexter une enquête pour élargir sa demande à plus de personnes qu'elle n'était censé en réclamer).
Mais malgré cette affaire, le juge Boasberg a noté que bon nombre de ces erreurs se sont produites avant que le FBI ne mette en place un nouveau système pour obliger les analystes à fournir une justification écrite expliquant pourquoi leurs recherches respectaient les normes. Il a déclaré que les dernières procédures satisfaisaient aux exigences légales et constitutionnelles......
On continuera donc l'open bar à la collecte illégale ! L'ascendance sur le peuple américain est à ce prix.
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