Dés la semaines prochaines, la Grande Bretagne sera le premier pays à commencer les "piquouzes" dans une condition de tension politique et sociale, sachant que de source confidentiel, énormément d'acteurs de la santé public britannique, ne veut pas se faire vacciner pour l'instant, du fait du manque de recul sur le produit de chez Pfizer.
La Grande-Bretagne prévoit de commencer sa plus grande campagne de vaccination de l'histoire la semaine prochaine, les 800000 premiers injections étant prises dans des laboratoires spécialement équipés pour vérifier leur sécurité d'utilisation, avant d'arriver dans les hôpitaux et les centres de fortune du NHS.
En préparation de l'opération gigantesque dans tout le pays, l'armée et le NHS ont déjà effectué un essai de la campagne.
L'exercice Panacea a eu lieu dans un stade de football de Bristol et a vu 30 employés et volontaires tester sur route comment ils prévoient de donner à la plupart de la population le coronavirus jab dans les centres régionaux.
Discutant du déploiement la semaine prochaine, M. Hopson a déclaré que ce serait `` un marathon, ce n'est pas un sprint '', déclarant à BBC Breakfast: `` Nous attendons avec impatience le début de la course mardi.
Néanmoins, les autorités sont encore face a plusieurs problèmes. D'une part le laboratoire Pfizer qui sera le premier à fournir, a déjà revu à la baisse sa disponibilité en quantité. Et d'autres parts, les logistiques de transport alourdissent encore plus l'organisation puisque les stocks doivent impérativement rester sous température constante. Reste aussi les priorités d'attributions qui se confrontent en interne a des résistances des personnels hospitaliers, alors que le gouvernement a tranché sur des débuts de vaccinations pour les personnes en besoins de soins, ou fragiles.
Pfizer a révélé hier soir qu'il ne serait en mesure de distribuer que la moitié des 100 millions de vaccins qu'il avait initialement proposé de faire cette année en raison de problèmes de chaîne d'approvisionnement. Et M. Hopson a averti hier soir que le premier lot de 800 000 doses, qui doit arriver avant l'opération d'inoculation de la semaine prochaine, «pourrait être le seul lot que nous recevrons pendant un certain temps».
Les ministres ont agi pour apaiser les craintes aujourd'hui. Le secrétaire aux affaires Alok Sharma a admis que seuls `` quelques '' injections étaient déjà au Royaume-Uni, mais a révélé qu'il était `` confiant '' que les 800000 seraient tous ici à temps pour le déploiement de masse et a déclaré qu'il espérait que `` des millions '' de doses arriveraient avant Nouvel An. Le directeur commercial de BioNTech a déclaré que Downing St pouvait s'attendre à ce que d'autres expéditions arrivent à partir de lundi.
Cela vient au milieu d'une confusion croissante sur la liste des priorités du gouvernement. Le cauchemar logistique consistant à faire passer le coup aux résidents des foyers de soins, qui sont censés être tout en haut de la file d'attente, signifiait que le personnel du NHS était inévitablement obligé de respecter l'ordre hiérarchique. Mais il est maintenant apparu que les travailleurs de première ligne du NHS ne seront plus prioritaires pour le vaccin - dont les essais ont montré qu'il est efficace à 95%.
Un autre obstacle à l'introduction du vaccin dans les maisons de soins semble sur le point d'être éliminé après que les autorités ont conçu hier soir un moyen de diviser le vaccin Pfizer en petits lots pouvant être distribués. Les patrons du NHS ont admis que l'interdiction du fractionnement des paquets était la seule chose qui empêchait de faire passer le coup au groupe le plus vulnérable de Grande-Bretagne. L'Écosse a déjà annoncé que les résidents des maisons de soins recevraient des vaccins à partir du 14 décembre....
On peut donc croire que garder un regard attentif sur la Grande Bretagne d'ici la fin de l'année et sur Janvier, va permettre de voir comment la gestion des vaccins va se dérouler, et surtout voir si les autorités vont jouer la transparence, ou la censure en cas de problème de léthalité élevée.
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