Loi sur les services numériques : Un cadre pour prendre le contrôle mondial de l’Internet.
Source Theorganicprepper.com via Crashdebug
Bon gâchette m’a alerté la dessus et on la remercie, vous allez voir ce n’est pas triste, c’est plus large que l’europe, mais ça s’inscrit dans le reste, aussi tout est possible…Amitiés, Folamour
Des cadres de contrôle sont mis en place dans le monde entier. Daisy a récemment écrit sur la mise en œuvre de FedNow, un cadre visant à mettre fin à la liberté financière et à la vie privée telles que nous les connaissons. Il y a quelques mois, nous avons parlé du traité de l’OMS sur les pandémies qui, s’il est signé par toutes les parties, mettra en place un cadre pour les mandats sanitaires mondiaux. L’Europe commencera bientôt à appliquer sa loi sur les services numériques, qui mettra en place un cadre pour un contrôle intensif de la liberté d’expression en ligne.
Lorsque les gens constatent l’échec des systèmes actuels, ils sont plus susceptibles d’être ouverts à des changements plus importants. Comme l’a fait remarquer Mme Daisy, l’annonce de FedNow en mars a eu lieu après la faillite de plusieurs grandes banques.
De même, de nombreuses personnes reconnaissent aujourd’hui que la réponse mondiale au Covid a été un véritable fiasco. L’OMS tente de s’en servir comme excuse pour centraliser le contrôle. Les causes des faillites bancaires et des événements entourant le Covid sont encore très discutables. Ces questions sont débattues depuis des années dans le monde entier.
Les Européens risquent de ne plus pouvoir se plaindre de l’actualité.
La loi européenne sur les services numériques (DSA) entrera en vigueur en août. Cette loi vise à réduire les activités illégales en ligne et à restreindre la publicité ciblée. Les plus grandes entreprises, celles qui comptent plus de 45 millions d’utilisateurs européens, s’exposeront à des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d’affaires annuel si elles ne se conforment pas aux nouvelles règles. Elles devront faire preuve de transparence sur la manière dont elles modèrent le contenu, font de la publicité et utilisent des processus algorithmiques. Les services d’hébergement et les bureaux d’enregistrement de domaines sont désormais tenus de signaler les infractions pénales aux autorités et de coopérer avec les services nationaux chargés de l’application de la loi.
Comme beaucoup d’autres lois, une grande partie de la loi sur les services numériques semble raisonnable à première vue. Je n’aime pas les publicités ciblées. Je pense qu’il serait bon que les personnes qui ont été dé-platformées des médias sociaux comprennent pourquoi.
Cependant, la loi sur les services numériques contient également des dispositions relatives à la lutte contre la désinformation, ce qui signifie qu’elle peut être utilisée pour contrôler la liberté d’expression en ligne.
Est-ce la première fois que nous entendons parler d’une telle chose ?
Non, il ne s’agit pas d’un cas isolé. La France a déjà menacé d’exclure Twitter. Un accord volontaire avait été mis en place entre Big Tech et la Commission européenne pour aider les plus grandes entreprises technologiques à se conformer aux nouvelles obligations de la loi sur les services numériques. Twitter avait d’abord adhéré à l’accord, puis s’en est retiré en raison des préoccupations d’Elon Musk concernant la liberté d’expression.
Après le retrait de Twitter, le ministre français du Numérique, Jean-Noël Barrot, a déclaré publiquement : “Twitter, s’il ne respecte pas nos règles de manière répétée, sera banni de l’Union européenne”. Il a également publié sur Twitter : “La lutte contre la désinformation sera une obligation légale en vertu de la #DSA”.
D’une manière générale, l’ASD accorde aux entreprises comme Twitter une bonne marge de manœuvre pour définir ce qui constitue de la désinformation. Cependant, elle contient un mécanisme de crise qui donnera à la Commission européenne beaucoup plus de pouvoir pour restreindre la liberté d’expression en temps de crise. Dans la loi, le terme “crise” a reçu la définition large de circonstances extraordinaires pouvant conduire à une “menace grave pour la sécurité publique ou la santé publique“. Il s’agit d’une définition assez large, et son manque de spécificité a déjà suscité l’ire des groupes de défense des droits civils.
Le fait que l’Union européenne ait déjà fermé de grands médias sans même une décision de justice n’arrange rien. Après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, la Commission européenne a adopté une série de mesures visant à freiner la diffusion de Russia Times et de Sputnik, deux médias payés pour faire de la propagande pour le gouvernement russe. Le câble, le satellite, la télévision sur IP, les fournisseurs d’accès à Internet et les plateformes de partage de vidéos sur Internet telles que YouTube et TikTok ont tous retiré des contenus dans un court laps de temps.
Je ne pense pas que la Russie soit totalement innocente dans cette affaire, mais cela n’a rien à voir. Ce que je veux dire, c’est que l’UE s’est déjà montrée disposée à fermer de grands médias. De la même manière que FedNow met en place un cadre pour les CBDC, de la même manière que l’OMS met en place un cadre pour les programmes de santé mondiaux, la loi sur les services numériques met en place un cadre pour un contrôle généralisé de l’internet en Europe.
Et une fois que ce cadre sera opérationnel, qui peut dire qu’il ne pourra pas s’étendre ?
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