Une partie de la gauche s'enfonce dans la démagogie et les extrêmes. Mais ils ne veulent rien lâcher et récupère les drames impliquant la police pour une marche.... qui ressemble plus à un coup de com pour tenter de continuer a se légitimé comme une voix politique incontournable alors que ces partis perdent de plus en plus de terrain dans l'opinion.
Plusieurs dizaines d’organisations de gauche, dont EELV, LFI et la CGT, appellent à défiler à la rentrée, deux mois après une manifestation interdite à Paris.
Plusieurs dizaines d’organisations et partis de gauche, dont EELV, LFI et la CGT, appellent à une nouvelle manifestation contre le «racisme systémique», les «violences policières» et pour «la justice sociale et les libertés» le 23 septembre prochain, deux mois après la mort de Nahel, tué par un policier après un refus d’obtempérer. Les mêmes organisations avaient déjà appelé à défiler le 15 juillet, quelques jours après les émeutes ayant suivi la mort du jeune homme et une semaine après une manifestation mouvementée de soutien à Adama Traoré, mort en 2016 après son arrestation par la police. La manifestation parisienne avait finalement été interdite par la préfecture de police, une interdiction validée par la justice.
Les organisations réclament «l’abrogation de la loi de 2017 sur l'assouplissement des règles en matière d'usage des armes à feu par les forces de l'ordre», «une réforme en profondeur» de la police et de ses techniques d’intervention, «le remplacement de l'IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique», mais aussi la «création d'un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse» au sein du Défenseur des droits, le «renforcement des moyens de lutte contre le racisme» et un «plan d'investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l'ensemble du territoire».
Les organisations jugent l’institution policière «hors de contrôle»
Elles estiment que «l'institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique» et dénoncent les «déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel» ainsi que les propos du Directeur général de la police nationale (DGPN) qui «remet[tent] en cause l'État de droit».
Les syndicats Alliance et Unsa Police avaient publié, au cœur des émeutes qui avaient suivi la mort de Nahel, un communiqué dans lequel ils dénonçaient «le diktat des minorités violentes» et appelaient au «combat contre ces ’nuisibles’», provoquant une vive polémique à gauche. L’Unsa s’était elle-même désolidarisée des propos de sa branche police.
Quant au DGPN, Frédéric Veaux, il avait réagi mi-juillet à la fronde des policiers après le placement en détention provisoire de l’un des leurs soupçonné d’avoir passé à tabac Hedi, à Marseille, un soir d’émeutes. Le patron de la police avait estimé «qu'avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison, même s'il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail», provoquant, là aussi, un tollé à gauche.
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