jeudi 3 février 2022

NOYER LE POISSON

 Véran devant la commission, comme vous avez pu le voir dans les différentes vidéos précédemment publié, noie le poisson en sémantique. Pour tenter de justifier les dépenses du cabinet, il insiste sur des consultations et des conseils pour permettre à son cabinet et à la direction générale de la santé d'établir les rapports qui peuvent à terme être validé par lui même. En gros, incapable de dire ce que les rapports qu'il reçoit pour validation contiennent en compilation OU en conseil du cabinet McKinsey. Il jongle sur la coordination des services publiques avec des aides de conseils d'organisme privé, mais incapable de justifier les dépenses. Et du coup, la commission sénatoriale n'arrive pas à obtenir une réponse claire et nette sur la justification des sommes payées à McKinsey, du fait que personne n'est capable de dire quel pourcentage de contenus des rapports contiennent des résultats de mission de McKinsey dans les rapports qu'a validé le ministre. En gros, personne n'est capable de dire si l'on a payé McKinsey pour du vent, ou si McKinsey à dicter des contenus de rapports présentés comme issue de travaux collégiaux mais en réalité guidant les décisions du gouvernement. 

Véran se déresponsabilise donc de la teneur des contenus, tant il défausse sa connaissance des proportions de données émanant de McKinsey ou des services de l'état. Ce qui veut dire qu'il est incapable de juger si les données qu'il à reçus en guise de base de travail de sa politique, ont été des compilations d'analyses entre ses services et les prestataires privés, ou si ses services ont fait un copier coller des études privés

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/a-aucun-moment-mckinsey-ne-m-a-fait-prendre-une-decision-en-lien-avec-la-crise

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