Quand en Amérique, la modération est une option impossible à atteindre, elle s'impose à terme, quand les excès sont contre productif. Et Hillary Clinton vient de nous faire la démonstration que si l'on ne prend pas du recule sur certaines causes, on risque de donner le pouvoir aux républicains en 2024......
Hillary Clinton a averti ses collègues démocrates que leur obsession pour les questions transgenres et le financement de la police pourraient coûter au parti l'élection présidentielle de 2024.
La candidate ratée à la présidentielle – qui a insisté sur le fait qu'il était «hors de question» qu'elle se présente à nouveau – a accepté lorsque le Financial Times a souligné que son parti semblait «perdre le cap en élevant des causes militantes» qui «ne concernent qu'un petit minorité."
En particulier, les démocrates semblaient obsédés par le «débat transgenre», a souligné le rédacteur en chef national américain du FT, Edward Luce, en demandant: «Quel sens cela a-t-il de dépeindre JK Rowling comme une fasciste?»
Clinton, 74 ans, était d'accord avec sa prémisse, disant à Luce : « Nous sommes sur le point de perdre notre démocratie, et tout ce qui préoccupe tout le monde part ensuite par la fenêtre.
« Écoutez, le plus important est de gagner les prochaines élections. L'alternative est si effrayante que tout ce qui ne vous aide pas à gagner ne devrait pas être une priorité », a-t-elle déclaré.
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