Rappel : Liste des 15 présidents de départements qui refusaient de verser le RSA aux non-vaccinés
Pour un devoir de mémoire, nous avons décidé de remettre en avant les articles où des personnalités (ou pas) s'en sont prises frontalement à une minorité de la population, en l'occurrence les non-vaccinés. Afin de ne pas oublier les souffrances, les injures et la violence qu'ils ont subies avec l'aval des gouvernements.
Selon Sud Ouest, quinze présidents de département ont écrit le 29 octobre 2021 au Premier ministre : ils refusent d’assumer seuls le versement du RSA aux employés suspendus du fait de leur non-vaccination, et dénoncent le manque de concertation de l’État avant la prise de cette décision.
Les départements refusent d’assumer seuls le versement du RSA aux antivax. C’est en substance ce qui se dégage d’un communiqué du Conseil départemental de Gironde, écrit ce vendredi 29 octobre en réaction à la demande du gouvernement, qui réclame aux collectivités locales de verser le revenu de solidarité active (RSA) aux « personnes privées d’emploi suite à un refus d’obligation de vaccination. »
Les élus sont tous du Parti socialiste :
- Gironde : Jean-Luc Gleyze
- Gers : Philippe Martin
- Landes : Xavier Fortinon
- Seine-Saint-Denis : Stéphane Troussel
- Aude : Hélène Sandragné
- Tarn : Christophe Ramond
- Nièvre : Fabien Bazin
- Lozère : Sophie Pantel
- Haute-Vienne : Jean-Claude Leblois
- Pyrénées-Orientales : Hermeline Malherbe
- Ariège : Christine Téqui
- Lot-et-Garonne : Sophie Borderie
- Côtes-d’Armor : Christian Coail
- Haute-Garonne : Georges Méric
- Loire-Atlantique : Michel Ménard
Une dépense supplémentaire que dénoncent la Gironde et quatorze autres départements qui ont signé une lettre destinée au Premier ministre Jean Castex. Parmi les signataires, les Landes, la Haute-Vienne et le Lot-et-Garonne. Ces instances estiment anti-législatif de rémunérer certains salariés sous prétexte que ces derniers ne puissent exercer leurs fonctions du fait de leur refus du vaccin anti-Covid.
Le RSA est un « dispositif d’insertion sociale et professionnelle » et il ne peut « remplacer une allocation nationale versée suite à un arrêt d’activité pour motif d’absence de passe sanitaire », soulève ainsi la missive.
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