Ceux qui doutent que la « vérification des faits » soit une industrie créée autour de la poussée de censure de l’internet qui a eu lieu ces dernières années pourraient être persuadés du contraire par les informations qui ressortent d’un procès.
Le procès a été intenté par le journaliste et commentateur australien Avi Yemini, et il révèle les sommes d’argent qui changent de mains entre Facebook (Meta) et ses fameux « fact-checkers » (vérificateurs de faits) dont l’objectif est censé être d’éliminer la « mésinformation ». Et qui sont censés être « indépendants ».
Cependant, il est inquiétant de constater que ces efforts aboutissent souvent à la censure pure et simple d’opinions « défavorables » sur des questions politiques et sociales.
Même si Yemini a finalement dû retirer sa plainte afin d’éviter des frais qu’il ne voulait ou ne pouvait pas payer, la procédure judiciaire en cours a permis de faire des découvertes intéressantes, notamment sur la véritable nature de la prétendue indépendance financière de certains « vérificateurs de faits » vis-à-vis des Big Tech.
La question que cette découverte met en lumière est la nature de ces arrangements – à savoir que les « vérificateurs de faits indépendants » semblent être très impliqués dans des transactions commerciales avec les géants des médias sociaux, ce qui a le potentiel inhérent d’influencer les résultats de leur travail dans une direction souhaitée.
Dans le même temps, compte tenu de la portée et de l’influence des énormes plateformes où le contenu est « arrangé » d’une certaine manière grâce, entre autres, au travail de ces organisations, cela signifie que l’opinion publique pourrait être injustement influencée par des informations biaisées.
L’université RMIT, qui est à l’origine du RMIT FactLab, affirme que le groupe est en fait indépendant et que l’argent provient de « dons philanthropiques et de subventions de recherche indépendantes ».
Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale
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